Le Ministère de la Justice informe l’ensemble des citoyens de la République de Guinée, et en particulier, les victimes et autres parties prenantes, que des avancées significatives ont été enregistrées dans le traitement du dossier relatif aux événements douloureux du 28 septembre 2009.
En décembre 2017, le Ministre d’Etat annonçait, comme il l’avait promis à la Nation, la clôture de l’instruction du dossier du 28 septembre.
Dès mars 2018, un comité de pilotage a été mis en place pour lever les contraintes matérielles et financières pour la tenue du procès. Outre le Ministre de la justice, ce comité est composé de 12 membres, notamment des représentants nationaux et internationaux, des représentants de la société civile, du bureau des Nations Unies pour l’appui à la justice, de l’Union Européenne, de l’ambassade des Etats-Unis et du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.
Depuis le 1er juin 2018, ce comité est opérationnel. Il s’est réuni à nouveau le 1er août.
Ces rencontres ont permis entre autres au Ministre de la Justice de réaffirmer la volonté du Gouvernement de lutter contre toutes formes d’impunité.
En outre, les travaux ont porté sur :
– la planification des activités liées à la tenue du procès,
– la mobilisation des financements y afférents,
– la mise en place d’un dispositif de sécurité visant à assurer la protection des magistrats, des victimes, des inculpés, des témoins, ainsi que des autres intervenants au procès.
– la recherche de fonds pour l’indemnisation des victimes
– la facilitation de l’accès aux parties, à la presse ainsi qu’aux observateurs de la communauté internationale et de la société civile.
Au moment opportun, la date de la prochaine réunion du comité sera communiquée à tous les organes de presse et aux parties prenantes.
Le Ministère de la Justice salue le sérieux et le professionnalisme des juges d’instruction, l’apport de tous les partenaires et l’implication de la société civile pour leurs efforts constants, et les exhorte à rester mobilisés pour accompagner l’institution judiciaire jusqu’à la fin de ce procès, pour que justice soit faite et que les victimes obtiennent réparation.
Fait à Conakry, le 27 septembre 2018