Les ressortissants de Koundara étaient face à la presse ce samedi 9 septembre 2023. Objectif, rendre public le programme des activités de la 2ème édition du Festival des Arts du Badiar (FESTAB) prévu du 13 au 16 décembre 2023. C’était l’occasion pour ces natifs de Badiar d’exprimer leurs préoccupations face aux difficultés qu’ils rencontrent à Conakry pour l’obtention de documents administratifs.
D’après les initiateurs, cette deuxième édition du festival, est une opportunité de viabiliser les cultures qui y sont et de participer au développement économique, social et spatial de la préfecture de Koundara. L’avantage de ce festival selon le commissaire général du Festival des Arts de Badiar, Djibril Wagué, est purement économique et social.
« Cette édition se déroulera du 13 au 16 décembre 2023. De coutume, nous organisons toujours des luttes traditionnelles qui sont réparties en trois catégories. Il y a le poids lourd, le poids léger et le poids moins. Il y aura des prestations folkloriques des différentes communautés avec des accoutrements. Cela permettra d’informer aux gens de ce nous avons. »
Parlant des artistes programmés, le commissaire général répond : « Ce qui est sûr, on a déjà la maison de Baba Maal, à travers la direction artistique qui va organiser son workshop. Côté Sénégal, des artistes accompagnent et sont disposés à venir participer à ce festival. Du côté guinéen, on n’a pas assez de soucis. On a déjà l’accord de beaucoup d’artistes qui nous ont accompagnés dans la première édition… », dit-il.
C’était aussi l’occasion pour ces ressortissants de Koundara, de dénoncer certains agissements des hauts cadres de l’État guinéen à leur encontre.
Selon les témoignages d’un des leurs, qui a été victime des bavures d’un officier supérieur, ils sont souvent confrontés à d’énormes difficultés pour obtenir les documents d’État civil. C’est pourquoi précise le Commissaire général, ce Festival est aussi l’occasion pour eux de mener des campagnes de sensibilisation sur ces différents noms de famille qui sont encore toujours mal connus par la majeure partie des guinéens.
Ibrahima Foulamory Bah