Dans la commune de Kaloum, l’explosion du principal hydrocarbure du 18 au 19 décembre 2023, a touché non seulement des vies humaines mais aussi les infrastructures. C’est le cas des lieux de cultes, notamment l’église Saint Joseph George et celle de Amour de Dieu. Cette dernière est plus proche. Elle est située à moins de 50 mètres du dépôt. Le bâtiment qui accueille plus 200 fidèles a été complètement détruit par les impacts de l’exposition. Le toit est décoiffé et plusieurs matériels sont détruit.

eglise saint joseph ouvrier
eglise saint joseph ouvrier

« On a perdu beaucoup de choses : l’instrument de musique, le piano, la guitare, la batterie, le baffle et d’autres matériels importants. Le toit de l’église complètement détruit. Tout est gâté. Plus de 200 personnes fidèles viennent prier ici. Depuis cette explosion, on est en train de faire le culte derrière l’église.

C’est très difficile actuellement. Il y a peu de fidèles qui viennent prier. Donc, la situation économique est très difficile pour l’église. » nous a confié le principal Pasteur de l’église Amour de Dieu.

Pasteur de l’église Amour de Dieu

Près de deux mois après cet incident qui a provoqué la disparition d’une vingtaine de morts et des blessés graves, la rénovation des infrastructures traine encore. Suite à ce retard, plusieurs fidèles chrétiens sont privés de leur église. Le fonctionnement de ces lieux de cultes est à l’arrêt et cela présent des conséquences.

« Je demande à l’Etat de venir en aide des lieux de cultes. Parce qu’on a perdu beaucoup de choses. On a vraiment besoin de l’aide du gouvernement. » a indiqué le Pasteur.

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Il nous apprend qu’une délégation du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’aménagement du territoire et celle du secrétariat générale des affaires religieuses sont passés à l’église pour voir l’État des lieux. Mais depuis leur départ, il n y a pas de suite.

église Amour de Dieu

Au delà de ces églises qui sont complètement fermées, plusieurs édifices de Kaloum affectés par l’incendie se trouvent dans la même situation. Malgré le constat fait par les agents de l’Etat, les travaux de rénovations peinent à démarrer.

Ibrahima Soya

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