Avec le décès de Fontaine, il ne reste plus que trois rescapés de l’épopée de l’équipe de France en 1958 (Dominique Colonna, Robert Mouynet, Bernard Chiarelli).
Meilleur buteur de la Coupe du monde 1958
Né à Marrakech, cet attaquant plutôt trapu, à la fois renard des surfaces avant l’heure et canonnier, n’était pas destiné à disputer l’épreuve puisqu’il était devancé dans la hiérarchie par Thadée Cisowski. Mais ce dernier se blesse au dernier moment.
Attaquant vedette du grand Reims
Outre ses 13 buts et la première médaille internationale de l’équipe de France glanée en Suède, Fontaine s’est également bâti un palmarès de choix en clubs avec quatre titres de champion de France (1 avec Nice, 3 avec Reims), deux Coupes de France (Nice en 1954 et Reims en 1958) et une finale de Coupe d’Europe des clubs champions avec Reims perdue en 1959 (2-0) contre le grand Real Madrid de Di Stefano, Puskas et Kopa.
Retiré des terrains, Fontaine passe entraîneur, mais son passage sur le banc sera assez mitigé.
Entraîneur des Lions de l’Atlas
Son nom est gravé dans les annales pour une performance bien moins glorieuse que ses 13 buts en Coupe du monde: Il n’a tenu que deux matches à la tête de l’équipe de France en 1967, avant d’être éjecté après deux défaites en matches amicaaux.
Son expérience au Paris SG (1973-1976) est plus réussie avec une montée en 1re division en 1974. Il boucle sa vie de technicien sur sa terre natale marocaine, offrant une troisième place à la CAN-1980 aux Lions de l’Atlas.