Une des nouveautés importantes de ce 1er janvier 2022 c’est l’extension de la gratuité de la contraception aux jeunes femmes jusqu’à 25 ans. Une bonne nouvelle saluée par des professionnels de la Métropole de Rouen (Seine-Maritime).
En ce 1er janvier 2022, une nouveauté importante entre en vigueur : la prise en charge à 100% de la contraception pour les jeunes femmes jusqu’à 25 ans.
Cette mesure était déjà appliquée pour les jeunes filles jusqu’à 18 ans, elle est donc étendue et c’est « une bonne nouvelle » salue le docteur Patrick Fournet, gynécologue-obstétricien au centre hospitalier du Belvédère, à Mont-Saint-Aignan dans la Métropole de Rouen (Seine-Maritime) et responsable du centre de planification de l’établissement.
« C’est une partie de la solution pour permettre de facilité l’accès à la contraception » explique le médecin. En effet, le tarif peut être un frein même si jusqu’à présent certaines pilules, les implants contraceptifs, les dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets et les diaphragmes étaient remboursés à 65% par la sécurité sociale.
Désormais ils le seront à 100%, « c’est une contrainte financière en moins » et c’est positif pour Patrick Fournet qui se félicite aussi de voir les consultations afférentes également prises en charge à 100%.
Les consultations prises en charge à 100%
« L’éducation à la sexualité doit commencer tôt dans la vie. Et elle pourra être apporter par les médecins, par les services-sociaux, par les sages-femmes, par les pharmaciens » avec plus de facilité espère-t-il.
« Car parfois débourser 25 euros pour une consultation chez un généraliste, cela pèse » renchérit le docteur Marianne Lainé, responsable de l’institut Simone Veil, centre IVG, à Rouen (Seine-Maritime). Elle aussi se réjouit de cette « avancée«
Travail éducatif
« Il y a un travail éducatif à faire auprès de toutes les femmes pour qu’elles trouvent la contraception qui leur convient le mieux » explique-t-elle. « Et cela prend du temps« . Elle espère donc que cette gratuité qui a permis – affirme Marianne Lainé – de faire diminuer le nombre d’avortement chez les mineures, permettra également à leurs aînées de trouver des oreilles attentives et des conseils plus facilement. « C’est fondamental d’avoir accès aux soignants pour entourer les patients« .
Source : France Bleu