La cérémonie officielle de signature du contrat de construction des centres hospitaliers régionaux de Kindia, Labé, Kankan et N’Zérékoré a eu lieu, cet après-midi du mercredi 9 novembre 2022.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et le Représentant du Groupe Eiffage sont passés à l’acte, en présence du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

Dans son discours de circonstance, Dr Mamadou Péthé Diallo a salué la signature de ce contrat.

Aujourd’hui, selon lui, est un grand jour à mettre à l’actif du président de la Transition, qui rappelle-t-il, ne ménage aucun effort pour faire bénéficier les citoyens Guinéens des soins de qualité.

A en croire le ministre de la Santé, la construction de ces quatre hôpitaux après l’inauguration du CHU Donka, au mois de septembre dernier, s’inscrit en faveur de la réussite du pari de la réforme du système de santé. Celui, d’offrir aux populations, « quel que soit le lieu où elles vivent, où elles travaillent, d’avoir accès au même type de service de santé à un prix abordable », indique-t-il.

Il faut souligner que le coût global du financement des travaux est estimé à 198 millions d’euros, dont une participation du gouvernement guinéen à hauteur de 10% et un accompagnement à la fois du gouvernement de la République française, des partenaires français en charge de la coopération au développement, de l’agence française de développement, la banque publique française d’investissement, Expertise France Internationale.

Ce coût qui couvre non seulement la construction, l’équipement et la mise en service de ces 4 hôpitaux, va permettre aussi l’accompagnement technique dans la formation, la gestion, l’entretien et la maintenance desdits centres, pour une période de 3 ans avec l’expertise de plusieurs hôpitaux français.

Pour Edgar Couloub, Représentant du groupe Eiffage, la confiance des autorités guinéennes placée en eux sera méritée. « C’est une étape décisive. Nous sommes prêts à relever le défi. C’est pour nous l’occasion de confirmer notre implantation en Guinée et développer nos tactiques de façon pérenne dans d’autres domaines », a-t-il laissé entendre.

Avec une capacité d’accueil de 200 lits, ces hôpitaux auront des plateaux médicotechniques de haut niveau ; mais aussi toutes les spécialités médicales, chirurgicales, pédiatriques et gynéco-obstétricales. Et l’évolution vers le statut CHU n’est pas exclue pour ces centres.

Transmis par la cellule de communication du ministère