Après l’annonce de l’augmentation du prix du carburant à la pompe le mardi 31 mai 2022 par le CNRD, la Fédération Syndicale Professionnelle Nationales de Transports et Mécanique Générale de Matam (FSPNTIMG-UNTRG) a réagi à cette actualité dominante.
En lieu et place d’El hadj Ousmane Horoya Sylla secrétaire général de la fédération en mission, ce sont les responsables chargés des conflits de ladite fédération qui ont accepté de donner leur avis.
Même si sa structure syndicale n’a pas été associée, El Hadj Ibrahima Oularé chargé des négociations et conflits de la section syndicale de transport et mécanique générale de Matam accepte la décision du gouvernement.
« On n’a pas autre réaction que d’accepter le prix annoncé et d’adopter nos tarifs en fonction des charges. »
A cet effet, il explique ainsi les procédures de calcul pour les nouveaux tarifs : « Nous ne pouvons augmenter nos tarifs qu’en fonction de l’augmentation du carburant. Nous sommes un maillon de l’économie guinéenne. Nous sommes des transporteurs. Donc en fonction des charges que nous avons, nous fixons les tarifs qui était à 10 000 et qui est passé à 12 000 FG. Nous allons adapter le transport en fonction des 12 000. Soit une augmentation de 20%… Par exemple: Conakry-Kindia c’était 50 000 FG quand le litre était à 10 000, maintenant qu’il est passé à 12 000 ça passe automatiquement à 60 000. Si vous prenez 50 000 multiplié par 12 000 divisez par 10 000 ça fait 60 000. Vous avez tous les calculs inclus dedans. » a expliqué El Hadj Ibrahima Oularé.
Ahmed Maghariou Diallo en tant que membre du conseil d’administration de la fédération syndicale professionnelle Nationale des transporteurs routiers et de la mécanique générale de la Commune de Matam, chargé des négociations et confits, membre de la confédération syndicale des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO, joue la carte d’apaisement,
Il invite les usagers de la route à se soumettre aux décisions des autorités: «La seule chose que j’ai à dire c’est de demander à tous les usagers de se plier à la décision gouvernementale. S’ils ont des revendications à faire, de se référer à la hiérarchie, de ne pas faire des troubles publics. Donc nous sommes dans une structure bien organisée et structurée. S’ils ont des revendications qu’ils viennent vers l’autorité en charge de les gérer. Elle à son tour remonte à qui de droit à sa hiérarchie. Donc, d’être très souple et flexible, éviter la querelle, éviter les troubles sociaux, et se plier aux décisions gouvernementales.»
Il faut signaler que cette augmentation du carburant a provoqué des heurts dans la banlieue de Conakry où un jeune a perdu sa vie. D’ailleurs, beaucoup de personnes estiment que ce dernier est la première victime de la junte au pouvoir CNRD.
Ibrahima Foulamory Bah pour Lecourrierdeconakry.comk
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