C’est désormais officiel, une hausse de 2 000 GNF a été enregistrée sur le prix d’acquisition du litre d’essence à la pompe. Une nouvelle qui a été accueillie avec regret dans la ville de Labé.  Les syndicats du transport auto et moto s’indignent face à cette augmentation qu’ils jugent  unilatérale a constaté sur place lecourrierdeconakry.com

Le secrétaire général de la section syndicale confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) du transport et mécanique général de Labé El Hadj Maladho Zawiya Diallo ne cache pas sa désolation.

« Nous avons accueilli cette nouvelle avec un grand regret ; Cela, compte tenu de plusieurs raisons. La première est que pour nous, tant que le baril est vendu en moins de 100 dollars le gouvernement n’a aucune raison d’augmenter le prix du carburant. La deuxième, c’est la pauvreté qui frappe au niveau de toutes les portes » entame-t-il.

La réaction est la même du côté du syndicat des taxis motos. Mory Diakité est le secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) taxi-moto. De son côté, la nouvelle n’est pas bien accueillie non plus.

« Côté secteur des taxis-motos ce n’est pas une bonne nouvelle parce que une fois que le prix du carburant est revu à la hausse, c’est les prix des tronçons qui va augmenter. Et une fois cela, au début y aura pas de client et en plus c’est la population qui va souffrir » estime-t-il.

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Des dispositions auraient été prises par le syndicat auto selon El Hadj Maladho Zawiya Diallo le secrétaire général. L’organisation a pris les devants :  « Au lieu qu’on laisse les chauffeurs avec les voyageurs et pour éviter qu’ils fixent les prix n’importe comment, nous nous sommes retrouvé en réunion restreinte. Ainsi, nous avons fait des tarifs que nous avons présentés aux conducteurs. Nous avons dit d’augmenter sur le tronçon Labé – Conakry 15 000 GNF, Labé – Kindia 10 000 GNF, Mamou 7 000 GNF, Dalaba 5 000 GNF, Pita 3 000 GNF, Koubia 5 000 GNF, Tougué 5 000 GNF, Mali 8 000 GNF, Lelouma 3 000 GNF, Koundara 10 000 GNF, Manda, Diawbhé, NZérékoré et Bamako le tout avec un sur plus de 20 000 GNF » explique e le secrétaire général de la section syndicale CNTG Labé.

De son côté le secrétaire général du syndicat moto-taxi, Mory Diakité lance un appel à ses poulains : « Ce que nous demandons aux conducteurs de taxi-moto c’est de ne pas fixer les prix par fantaisie. Ils n’ont qu’à attendre que les spécialistes se retrouvent pour fixer les prix » demande-t-il.

Par ailleurs d’un citoyen à l’autre, toutes et tous restent préoccupés par cette hausse subite des produits pétroliers qui selon eux va vite se répercuter sur la vie du Guinéen.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com

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