Tout a commencé lorsqu’il était encore jeune âgé de 19 ans dans son village natal à Sounkoutou dans la préfecture de Koundara alors qu’il venait tout juste de quitter le Sénégal bien portant. Un jour, le pied gauche du petit Issa Gnabaly s’est enflé avec une douleur intense. Malgré les traitements à travers lesquels il a dépensé tout ce qu’il avait, il vit encore avec cette douleur et souffre énormément.

Dans un entretien accordé à un des reporters du Courrier de Conakry, Issa Gnabaly revient sur sa maladie qui l’empêche de travailler pour faire face à ses besoins. Il sollicite ainsi l’aide des personnes de bonne volonté. Lisez !

Bonjour monsieur, aujourd’hui vous souffrez d’une maladie au niveau de votre pied, expliquez-nous comment cela vous est arrivé ?

Depuis ma jeunesse quand j’avais mes 19 ans en 1981, lorsque j’ai quitté Dakar au Sénégal. La maladie a commencé quand j’étais à Koundara dans mon village à Sounkoutou. Ça a débuté par une petite enflure sans que je ne me blesse. Après l’enflure, le liquide a commencé à sortir quelques jours. Les gens me disaient que c’est la maladie qu’on appelle « Yanga » certaines disent « Sandja », d’autres disent que c’est en jouant au ballon que j’ai eu l’entorse mais ça trouve que ce n’est pas ces choses citées.

Quelles sont les démarches que vous avez pu mener pour vous débarrasser de cette maladie ?

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C’est devenu comme ça une douleur intense. Mes parents m’ont envoyé dans des grands hôpitaux de la Guinée comme Ignace Deen où j’ai suivi une intervention chirurgicale en 1986, la douleur a diminué un peu. Après un bout de temps la douleur a repris c’est ainsi qu’on m’a envoyé ensuite au CHU de Donka en 2006. Il y avait un médecin qui s’appelle Docteur Diakité mais c’est le Docteur Touré qui m’avait opéré deux fois en haut et en bas de mon pied. J’ai passé huit mois dans cet hôpital sans suite favorable. Ils m’ont dit que je me suis cogné au pied et que le sang est coagulé. J’ai passé par tous les moyens dont je suis capable, mais impossible de guérir la maladie.

Est-ce que vous avez eu l’occasion de suivre votre traitement ailleurs en dehors de la Guinée ?

Après la Guinée, je suis allé au Mali Bamako au Sénégal (Casamance) toujours rien à changer ça ne faisait que s’aggraver. Après, j’ai eu l’occasion de voyager au Congo Brazzaville, c’est de là-bas que la maladie s’est aggravée. J’ai laissé tout là-bas : ma femme, mes enfants, je suis revenu en Guinée. Mais personne d’entre eux ne m’appelle sauf mes deux filles qui sont revenues. J’ai même perdu le contact de la femme.

Aujourd’hui vous êtes souffrant, vous ne faites rien comme activité, comment faites- vous pour les besoins de la famille ?

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Je vis actuellement grâce aux personnes de bonne volonté qui me soutiennent en fonction de leur capacité. D’ailleurs c’est l’occasion pour moi de remercier avant tout mes parents et toutes ces personnes qui m’ont soutenues jusqu’au jour d’aujourd’hui. Je sais que s’ils en avaient les moyens, ils allaient s’évacuer ailleurs pour continuer mon traitement. Mais je garde toujours espoir.

Vous avez un appel à lancer à l’endroit des personnes de bonne volonté pour vous venir en aide ?

Je demande aux personnes de bonne volonté, les ONG, les institutions, les nouvelles autorités de me venir en aide afin que je puisse poursuivre mon traitement. J’ai tout perdu, aujourd’hui je n’ai rien avec moi. Depuis 7 ans je ne sors plus. Je suis ici dans cette maison.

Comment peut-on vous contacter ?

J’habite dans le quartier Dar-Es-Salam 2 dans la Commune de Ratoma en face de la Mosquée au bord de la route qui quitte le rond-point de

Bambéto qui vient à Dar-Es- Salam ici qui jusqu’à Dabondy Rail Communément appeler « Boston » Gendarmerie. Mon numéro de téléphone est le +224 611 63 49 34. Je vous remercie.

Propos recueillis par Ibrahima Foulamory Bah

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