Les professionnels de l’information continuent de subir des violences policières. Ce mardi 19 décembre 2023, les matériels de travail du groupe Dabo média ont été confisqués par des agents de la police venus de nul part. L’ordre aurait été donné par le directeur général adjoint de la police.

En Guinée, les hommes de médias n’ont presque plus le droit d’exercer leur métier en toute tranquillité. Pour mieux informer les citoyens sur l’évolution de l’incendie au dépôt de carburant à Kaloum, le groupe Dabo média s’est déployé sur les lieux du drame avec ses moyens. Alors qu’il était en plein exercice de ses fonctions, le directeur général dudit groupe de média, Ali Badara Condé, s’est vu interrompu par des agents de la police avant que ses matériels ne soient confisqués. Des pratiques devenues une coutume chez les forces de défense et de sécurité. 

« J’ai juste vu un groupe de policiers venir vers moi. Ils m’ont demandé: « pourquoi vous filmez? » J’ai répondu que je suis journaliste et ils m’ont demandé: qui vous a autorisé ? J’ai répondu, est-ce qu’il faut une autorisation pour ça ? » 

Soudainement, M.Condé a vu ses matériels retirés de forces de ces mains par des agents de la police avec des menaces. « Toutes ces discussions ont trouvé qu’ils avaient déjà confisqué mon téléphone. » Affirme le directeur général de Dabo média, Ali Badara Condé.

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Actuellement, le journaliste se pose la question de savoir pourquoi il a été la cible de ces agents de police ?  Alors qu’aucun communiqué n’a été annoncé par le gouvernement interdisant la médiatisation des lieux de l’incendie.

ibrahima Foulamory Bah

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