Le président de L’Union des Forces Républicaines, Sidya Touré, s’est exprimé une nouvelle fois sur l’incendie du principal dépôt des hydrocarbures de Kaloum. Pour le leader politique guinéen, il faut une unité d’action avec les pays voisins pour faire face à la crise que traverse la Guinée.
Dans une citation chinoise qu’il a employée dans sa communication sur le réseau social X (tweeter), ce jeudi 21 décembre, Sidya Touré a essayé de mettre en lumière l’importance de la solidarité des pays voisins dans des situations pareilles que la Guinée est en train de traverser actuellement.
« On éteint pas ses incendies avec l’eau des rivières lointaines » Zhu Enlai, adage chinois. »
D’ailleurs l’ancien premier ministre guinéen se dit conscient de la solidarité exprimée par ces pays voisins.
« L’expression de la solidarité des pays voisins à la Guinée, pendant cette tragédie, en est une preuve. »
Depuis que la Guinée a connu cette crise, les pays voisins n’ont pas tardé à exprimer leur solidarité à la Guinée. C’est le cas, notamment, du Sénégal qui a dépêché dès le lendemain de l’incendie, des médecins, des secouristes, des matériels entre autres; du Mali et de la Côte d’Ivoire. Le pays d’Allassane Ouattara a fait une enveloppe financière de 500 millions de FCFA.
Sidya Touré incite les autorités de la transition à entretenir le bon voisinage.
« Entendez-vous avec vos voisins. La CEDEAO n’est pas notre ennemi. »
La communauté internationale n’est pas restée en marge de cette solidarité envers la Guinée. C’est le cas notamment de la France, qui dès le lendemain a dépêché une équipe de renfort et des matériels pour appuyer la Guinée. Les ambassades accréditées en Guinée, les institutions ONUSIENNES, ont également exprimé leur solidarité à la Guinée.
Des ONG nationales et internationales, des personnes physiques et morales de bonne volonté se bousculent également dans les lieux de réception des dons pour apporter leur soutien aux sinistrés.
Ce message du président de l’UFR en exil politique dans un pays voisin, laisse penser que les autorités guinéennes doivent accepter de collaborer à tout le monde pendant cette transition.
Ibrahima Foulamory Bah