Dans la nuit du lundi au mardi 2 juillet 2024, les habitants de Taouyah Jean Paul II à Conakry ont été surpris par une inondation suite à des pluies torrentielles. Plusieurs maisons du quartier ont été affectées. Heureusement, il n’y a eu ni pertes humaines ni de blessés, mais les dommages matériels sont considérables.
Les pompiers sur les lieux s’efforcent d’évacuer l’eau des maisons. Le capitaine Mamadouno Faya, coordinateur des opérations de sauvetage à Ratoma, met en lumière les défis à surmonter pour éliminer l’eau.
« Nous sommes à court d’équipement. À Ratoma, nous disposons d’un seul moteur. J’ai dû demander des renforts à Matoto. Nous installons actuellement ce second moteur de pompage pour évacuer l’eau », explique-t-il, précisant que son équipe est à l’œuvre depuis 8 h pour remédier à la situation.
Le capitaine Mamadouno Faya indique que l’absence de canaux d’évacuation est la cause principale de cette inondation.
« Des travaux ont été effectués, mais sans laisser de voie pour l’écoulement de l’eau, provoquant ainsi l’inondation des bâtiments. »
Les victimes critiquent le suivi insuffisant des grands travaux et la négligence des autorités locales.
« Nous avons déjà connu cette situation l’année dernière. Les autorités sont pourtant au courant. Depuis la reconstruction de cette route par les Chinois, nos maisons subissent des inondations. Le passage sous les rails est trop étroit. Nous avons tout perdu. Nous sommes toutefois reconnaissants d’être sains et saufs. »
Amadou Oury Diallo,, exhorte les autorités à agir. « Bien que le problème ne soit pas isolé dans notre quartier, nous implorons les autorités de prendre les mesures nécessaires pour prévenir une catastrophe dans les jours à venir, surtout avec l’approche des mois de juillet et août. »
Cette inondation à Taouyah-Jean Paul II souligne une fois de plus l’urgence de revoir les infrastructures et d’équiper adéquatement les services d’intervention pour prévenir de telles catastrophes. Sans une action rapide et coordonnée des autorités, les habitants de Conakry continueront de payer le prix fort de cette négligence. Le temps presse, et chaque retard met en péril la sécurité et le bien-être des citoyens.
Ibrahima Foulamory Bah pourlecourrierdeconakry.com