La journée internationale de l’enfant africain a été  célébrée ce jeudi 16 juin à travers le continent.  Cette journée commémore  le massacre de centaines d’enfants  lors d’une marche pour leurs droits à Soweto, en Afrique du Sud, par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976. Dans la préfecture N’zérékoré, cette fête commémorative a été célébrée  avec tambour et trompette. De l’autre côté du rideau,  plusieurs enfants sont victimes d’exploitation et de violence.

La journée internationale des enfants africains est célébrée le 16 juin de chaque année à travers l’Afrique. En Guinée, cette journée à été célébrée sous le thème, ‘’les  violences faites aux enfants, y compris le viol sur  la petite fille’’.

Violence sexuelle ! Oui ! Mais que dire aussi de tous ces enfants abandonnés  ou exploités par leurs parents. Un phénomène qui prend de l’ampleur  dans la préfecture de  N’zérékoré.

Ils sont en effet nombreux,  des touts petits qu’on rencontre à longueur de journée dans les différentes rues de N’zérékoré pour dit-on aider les parents à subvenir à certains besoins. Ces enfants sont souvent exposés à des intempéries de la nature et  plusieurs autres dangers.

Malgré la ratification des conventions internationales portant sur les droits des enfants en 1970 par la Guinée, ils sont aujourd’hui nombreux des enfants abandonnés  et qui traînent à travers les rues de N’zérékoré.

Ces mineurs sont parfois victimes d’enlèvements, d’harcèlement ou encore d’injustice sans parler du taux élevé d’analphabétisme qui affectent cette couche.

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« Je m’appelle Lancinet Bérété. Je fais la quatrième année. C’est ma mère qui m’a dit de ventre ça », déclare ce jeune garçon  qui vend des allumettes et des bonbons sous une forte pluie.

Comme lui, Tohon Loua, 12 ans fait de la vente d’eau  son gagne-pain. « Mes parents n’ont rien. Je fait ce petit commerce pour avoir de quoi manger et aider mes parents ».

Pour justifier les raisons de cette pratique, les commentaires vont bon train. On parle tant tôt de démission parentale ou encore la pauvreté qui affecte bon nombre de familles.

«  le plus souvent les parents n’ont pas les moyens et pendant les vacances, les enfants sont obligés de faire certaines activités dures pour pouvoir s’acheter des fournitures scolaires » déplore Gabriel Guilavogui, enseignant .

Mamady Fofana est commerçant au grand marché de Nzérékoré. Il affirme ouvertement, « c’est bien les parents  qui  disent aux  enfants d’aller chercher leur quotidiens.  Des enfants de neuf à dix ans sont visibles partout dans les rue entrain de chercher de quoi manger ».

Où sont passés les défenseurs des droits des enfants en Guinée ?

A l’occasion de la célébration du mois de l’enfant ce jeudi 16 juin 2016 au Centre de Formation professionnelle de Nzérékoré, initiée par Plan International Guinée, le parlement des enfants de Guinée a condamné avec la dernière énergie l’exploitation des enfants et des violences dont ils sont victimes. Il a interpellé les organisations de défense des droits de l’enfant à la protection de ces touts petits.

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Alexis Kolié, Nzérékoré, pour lecourrierdeconakry.com

 

 

 

 

 

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