Contrairement à plusieurs associations de femmes qui célèbrent la journée internationale des droits des femmes en tambour battant, pour la présidente de l’ONG, Women Hope, Fatoumata Diaraye Bah, au lieu de faire la fête c’est l’occasion de faire le diagnostic.

D’après cette féministe qu’on a croisé au palais du peuple avec ses membres qui tiennent des pancartes et banderoles pour dire stop aux violences faites aux femmes, c’est le moment de réclamer la justice et d’interpeler les autorités.

« Depuis les années 1977, les nations unis ont déclaré cette journée comme une journée internationale des droits des femmes. Depuis là, qu’est-ce qu’on a pu avoir comme résultat pour les droits des femmes ? Qu’est-ce qui a marché ? Pourquoi on est bloqué ? Qu’est-ce qu’il faut pour que ça débloque ? Pourquoi, il ne faut pas se battre pour qu’il n’y est plus de l’impunité face aux violences faites femmes ? Pourquoi tant de filles et femmes sont victimes de viol, de discrimination ? Pourquoi elles ne peuvent pas jouir de leurs droits ? s’est interrogée Diaraye Bah.

Poursuivant son laïus, elle ajoute ceci : « Nous pensons que ce 8 mars n’est pas une fête. Nous devrions profiter de cette occasion pour marquer une pause et faire un diagnostic par rapport à notre droit. On pense qu’en ce temps-là, il ne faut pas faire la fête, mais il faut plutôt réclamer nos droits. Il faut réclamer le respect de nos droits, il faut interpeller les autorités face aux violences dont nous sommes victimes. Parce que c’est le moment sinon, si on s’asseye à croiser les bras et à attendre que les autres font tout pour nous, on ne va pas aller de l’avant. Donc c’est une journée de réclamation, c’est une journée de dénonciation, de diagnostic pour aller de l’avant, sinon nos filles et femmes resterons dans l’obscurité et ce n’est pas ce qui nous souhaitons ».

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Par ailleurs, il faut signaler qu’à l’occasion de cette journée célébrée à l’Esplanade du Palais du peuple, plusieurs associations féminines ont été empêchée de dénoncer les violences faites aux femmes.

Ibrahima Bah

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