Le samedi 16 février dernier, alors que le chef de file de l’opposition guinéenne et président du parti union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein regagnait la Guinée, son cortège  a été victime d’agression sur l’autoroute le Prince. Suite à cette autre attaque, deux responsables du parti des forces démocratiques de guinée (UFDG), ont porté plainte au Tribunal de Première Instance de Dixinn contre des agents de la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) ayant attaqué le cortège.

Selon Maitre Amadou Diallo, député du parti UFDG a l’Assemblée nationale les plaignants détiennent des preuves irréfutables de cette attaque.

Les plaignants qui accusent les agents de la compagnie mobile d’intervention et de la sécurité de les avoir attaqués sont entre autres : « le Président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo,  le député Kalemoudou Yansané et Misbaou chauffeur du chef de file de l’opposition ».

Pour le parlementaire : «  ce n’est pas le parti qui a porté plainte, se sont quelques personnes qui se considèrent victimes  des agissements des forces de l’ordre qui ont porté plainte par l’intermédiaire d’un des avocats du parti. Dans cette plainte il est indiqué que les plaignants ont été victimes de violences injustifiées à l’égard de leurs personnes mais également de dommages matériels qui ont été infligés aux plaignants ; des véhicules ont été endommagés, ils ont été aussi l’objet de jets de gaz lacrymogènes de manières à nuire à leur santé », a précisé maitre Amadou Diallo.

Auparavant, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Alpha Ibrahima Keira et le porte-parole de la Police avaient affirmé que les agents de la CMIS n’ont pas attaqué le cortège de Cellou Dalein Diallo. Des déclarations que rejettent en bloc maître Amadou Diallo : « ces déclarations nient l’évidence. Tout le monde a observé cette scène, mais les Guinéens savent qui dit la vérité et qui dit des contre-vérités ».

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com  

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook
Sélectionné pour vous :  Alpha Condé cité dans une affaire de déstabilisation de CNRD au Liberia