La grève de trois jours déclenchée par l’inter centrale syndicale l’USTG et la CNTG suite à l’augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe se poursuit à travers la Guinée.

Ce lundi 9 juillet 2018, les activités ont timidement repris  dans la capitale Conakry. C’est le cas par exemple de la commune de Kaloum.

Dans les   banlieues  de Conakry des  routes ont été barricadées tôt ce matin par des manifestants empêchant ainsi les populations de vaquer à leurs occupations. Mais avec l’intervention des forces de l’ordre  certaines  ont été vite dégagées. Ce qui a permis à certains de se rendre à Kaloum. C’est pourquoi dans ce centre administratif des affaires, certains services publics, les banques et assurances sont ouverts même si plusieurs travailleurs n’ont pas pu s’y rendre.

Pour échapper à ces tracasseries, certains fonctionnaires se sont réveillés très tôt pour se rendre dans leurs lieux de travail respectifs.

La plupart des commerces au marché Niger étaient encore fermées à notre passage. Ceux qui ont pu ouvrir déplorent le manque d’activités.

Dans cette situation de crise, des citoyens plaident pour un dialogue devant aboutir à un consensus entre les syndicalistes, le patronat et le gouvernement.

Oumar M’Böh pour lecourriedeconakry.com

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