Un incendie a emporté les contenus de deux boutiques de vente de divers articles dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 mars 2019 au quartier Sogbè dans la commune urbaine de Kankan.

C’est un court-circuit qui serait à l’origine de cet incendie, selon les victimes qui estiment la perte à plus de 27 millions de nos francs.

Ce sont deux boutiques voisines qui ont été victimes de cet incendie 24h après qu’un autre ait consumé trois cases et leurs contenus à Timbo dans la commune urbaine de Kankan.

Selon les informations recueillies auprès des victimes des deux boutiques, c’est un court-circuit de la desserte privée du courant qui a déclenché l’incendie dans les bandes de 3h du matin. Aucune perte en vie humaine n’a été constatée, mais des dégâts matériels importants sont à déplorer.

C’est dans la boutique d’Issa Konaté qu’est parti l’incendie. « C’est à partir de 00h moins que j’ai fermé la porte de ma boutique, mais c’est à 3h du matin que mon grand frère est venu me réveiller que notre boutique a pris feu. Je suis vite venu voir, mais on n’a pu rien sauver malgré l’aide des gens. J’avais de l’argent liquide dans la boutique plus les marchandises. Donc la perte est estimée à 17 ou 20 millions », a expliqué Issa Konaté.

Quant au voisin Laye Bérété, il a pu récupérer certaines marchandises à son arrivée à 3h. « Moi je suis rentré tôt hier, mais c’est à 3h qu’ils m’ont téléphoné pour me dire que ma boutique est en feu. Quand je suis venu, j’ai ouvert la porte et on a pu récupérer certaines marchandises, mais vraiment chez mon voisin où l’incendie a commencé, tout a été consumé. Moi j’estime la perte à 10 millions », a-t-il indiqué.

Sélectionné pour vous :  N'Zérékoré : un homme de 40 se donne la mort à l'aide d'un fusil local

Les deux victimes étaient tous d’accord que c’est la desserte du courant privé qui est à l’origine de cet autre incendie.

A noter que si souvent, c’est EDG qui est accusé d’être à l’origine des courts-circuits de circuit qui provoquent les incendies, les fournisseurs privés du courant n’en restent pas moins à Kankan. Ils sont souvent pointés du doigt pour leurs branchements anarchiques.

Mamadi KABA pour lecourrierdeconakry.com

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook