La passerelle de Koloma, située dans la commune de Ratoma, est actuellement occupée par des femmes marchandes, entravant ainsi le passage des piétons. Ce constat a été fait par un journaliste de lecourrierdeconakry.com, qui s’est rendu sur place pour recueillir les réactions d’un responsable du Marché de Koloma.

L’administrateur général adjoint chargé de la comptabilité du marché de Koloma, Thierno Mamadou Saïdou Diallo, reconnaît la gravité de la situation et affirme que la mairie a déjà pris des mesures pour tenter de libérer la passerelle.

« Ce n’est pas normal. Nous avons été interpellés par la mairie afin de les faire quitter les lieux. Nous avons organisé des réunions à ce sujet, mais la situation persiste. Nous avons sensibilisé les marchandes en leur expliquant qu’il existe des espaces dédiés à l’intérieur du marché, mais elles refusent de s’y installer », a-t-il déclaré.

Il souligne que cette occupation anarchique perturbe la circulation des piétons, obligeant certains à descendre sur la chaussée, augmentant ainsi les risques d’accidents.

Face à cette situation, la mairie de Ratoma, ainsi que d’autres autorités locales, ont décidé de prendre des dispositions pour rétablir l’ordre.

« Nous allons faire appel aux gardes communaux pour faire respecter les règles. La mairie est informée et suit de près l’évolution du dossier. Le gouvernement a investi beaucoup d’argent dans ces infrastructures pour sécuriser les usagers et éviter les accidents. Il est donc impératif de veiller à ce que la passerelle soit utilisée correctement », insiste Thierno Mamadou Saïdou Diallo.

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Les autorités exhortent les commerçantes à respecter l’organisation du marché et à libérer la passerelle. Elles rappellent que des espaces de vente sont disponibles à l’intérieur du marché et que l’occupation des infrastructures publiques ne saurait être tolérée.

La mairie de Ratoma, en collaboration avec les autorités compétentes, prévoit de renforcer les contrôles et d’engager des actions concrètes dans les jours à venir pour mettre fin à cette occupation anarchique.

Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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