La grève générale illimitée déclenchée par les centrales syndicales guinéennes a été partiellement observée ce lundi 26 février 2023 à N’Zérékoré. Si les écoles et banques n’ont pas fonctionné pour la plupart, le commerce, la circulation et l’administration quant à eux, ont suivi leurs cours normaux. Du moins, c’est le constat fait sur le terrain par Lecourrierdeconakry.com.

A N’Zérékoré, ce sont les banques et les établissements scolaires qui ont observé cette première journée de  grève.  Dans la plupart des écoles, les cours ont été paralysés à cause de l’absence des enseignants qui sont restés à la maison en guise de respect du mot d’ordre des syndicats. Ce qui a obligé les encadreurs à libérer les élèves qui étaient pourtant massivement mobilisés.
Quant aux banques, elles sont restés totalement fermées. Seuls les vigiles étaient visibles davant les établissements bancaires que nous avons visités.
Par contre, au grand marché, le constat est tout autre. Les magasins et les boutiques étaient ouverts pour la plupart et le commerce a fonctionné normalement.
Même constat au niveau de la circulation qui est restée dense comme d’habitude. Alors que le bureau national du syndicat de taxi-moto avait demandé à ses membres de rester à la maison, cet appel n’a pas été entendu à N’zérékoré.
Interrogé, un des responsables du bureau préfectorale du syndicat des taxi-motos nous a fait comprendre qu’ils n’ont pas reçu d’instruction de demander au taxi-motards de ne pas travailler.
Du côté de l’Administration publique, la plupart des services sont restés ouverts notamment le gouvernorat, la préfecture et la commune. Dans ces services, des fonctionnaires ont boudé l’appel des centrales syndicales.
Pour rappel, les syndicalistes ont déclenché cette grève pour disent-ils, protester contre la cherté de la vie, le musellement de la presse et l’arrestation de Jamal Pendessa, président du Syndicats des Professionnels de la Presse de Guinée.
Mamadi Camara
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