L’Alliance Femme et Média (AFEM) est une association de journalistes femmes et hommes intéressés par les questions de genre dans les médias. Elle est engagée dans la promotion des femmes à tous les postes de responsabilités et de leur image dans les médias. L’AFEM milite aussi pour une représentation plus juste des femmes dans le traitement de l’information.
L’Alliance Femme et Média prime le travail des femmes de média depuis 2009 à travers le Prix Hadiatou Sow du Journalisme.
Ce prix a pour enjeux de : i)- célébrer le talent féminin, ii)- encourager le journalisme d’investigation chez les femmes et iii)- valoriser les productions et publications des femmes. L’AFEM ouvre la 5e édition du Prix Hadiatou Sow du Journalisme à toutes les journalistes régulièrement employées par (ou collaborant avec) un organe de presse en Guinée dans les domaines de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et de la télévision.
OBJECTIFS DU CONCOURS
Le présent concours vise à : Renforcer le pouvoir éditorial des femmes et leur visibilité dans les rédactions ; Récompenser la compétence et le respect des principes déontologiques en matière de journalisme ; Encourager l’engagement des femmes dans le journalisme d’investigation et le reportage sur des sujets d’intérêt général.
THEME DU CONCOURS
Les candidates doivent avoir rédigé un article en lien avec l’un des thèmes suivants :
- Participation des femmes aux élections communales L’organisation régulière d’élections libres est le critère le plus souvent utilisé, à l’échelle internationale, pour évaluer le caractère démocratique d’un régime politique. Mais aujourd’hui, les analyses les plus pertinentes sur la participation politique ont abouti à un constat : une absence marquée des femmes et une baisse de la participation des citoyens. La participation et la représentation égales des femmes aux processus décisionnels locaux sont fondamentales pour la prise en charge des questions relatives aux femmes dans les agendas des administrations locales et la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD). L’inscription des femmes sur les listes électorales et leur positionnement sur la liste des candidats ont fait l’objet de nombreux débats et campagnes en Guinée mais aussi de réglementation dans le code électoral. Cependant, force est de constater que la gent féminine reste marginalisée dans les partis politiques. L’espoir semble permis avec les résultats obtenus par les candidatures féminines indépendantes durant les élections communales de février 2018.
- Energie L’énergie figure parmi les besoins cruciaux des Guinéens. La fourniture suffisante d’énergie domestique est une urgence absolue. Les ménages ne reçoivent toujours pas l’énergie nécessaire à leur bien-être. L’État a toujours échoué dans sa politique énergétique à travers son modèle de gestion de la société publique de fourniture d’électricité. Selon les études, le potentiel énergétique guinéen est énorme et le réseau hydrographique du pays est très dense, avec 1 165 cours d’eau pouvant produire 6 000 MW. Toutefois, seulement 2% de ce potentiel est mis en valeur en six décennies d’indépendance et cette fraction ne profite qu’à 8% de la population, essentiellement établis dans la capitale. Et encore, les bénéficiaires sont en proie à des délestages récurrents qui engendrent des difficultés liées aux besoins domestiques, professionnels, industriels, etc. et impactant négativement leur confort et l’économie nationale. Le barrage hydroélectrique de Kaléta et le projet de compteurs prépayés ont été présentés comme une solution au problème de l’électricité en Guinée. Néanmoins, malgré le lancement du barrage fin 2015, l’obscurité est loin d’être vaincue dans la zone de desserte. Les Guinéens estiment également que les factures d’électricité sont onéreuses par rapport à leur revenu.
- Environnement et gestion des déchets La problématique de l’assainissement de l’environnement retient fortement l’attention des pays et des institutions internationales. L’assainissement et la gestion des déchets occupent une part relativement importante dans la prise en charge de cette question, notamment dans les grands centres urbains comme Conakry. L’amoncèlement des déchets dans les marchés, les quartiers, les voiries urbaines et sur les bords de mer semble indiquer une impuissance des autorités à gérer d’une façon durable et efficiente la question des ordures. La catastrophe survenue en 2017 à la décharge de Concasseur et la récurrence de l’épidémie de choléra durant la saison des pluies révèlent l’urgence à construire des politiques publiques susceptibles de garantir un environnement urbain décent.
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