Les Guinéens ont voté le 4 février 2018 pour élire les conseillers communaux. Mais, depuis cette date, l’installation de ces élus locaux est toujours attendue. Cela, malgré les réclamations de l’opposition républicaine.
D’abord, le gouvernement guinéen dans le cadre de la transparence dans la gestion des fonds alloués aux collectivités locales a mis en place le fonds de développement local (FODEL). Une structure qui doit être gérée par ces élus locaux après leur prise de fonction.
Cette nouvelle structure est selon des partenaires, une grande opportunité pour les collectivités pour réaliser désormais leurs priorités de développement local. Car, c’est un modèle pourrait renforcer la transparence dans la gestion de la chose publique.
Selon des informations receuillies, le fonds de développement local (FODEL), en tant que tel le mécanisme harmonisé n’est pas en place, mais la pratique de la contribution au développement local est d’aider les entreprises qui versent un certain pourcentage de leurs chiffres d’affaires à des collectivités.
Ce qui est aussi important dans le cadre du FODEL expliquent les spécialistes, c’est le renforcement de la gestion des fonds par les collectivités locales, c’est dire que c’est les communes qui décident elles-mêmes en fonction de leur Plan d’Action Local (PDL) qui est de 5 ans à l’intérieur duquel se trouve le Plan Annuel d’Investissement (PAI).
Pour l’heure, des partenaires au développement sont dans la planification des projets pour accompagner les élus locaux dans le cadre d’une bonne gestion de ces fonds, mais aussi et surtout dans le suivi des obligations financières. Une façon de connaitre comment cela sera traduite en impact sur le niveau local.
En attendant l’installation des élus locaux, les nommés que sont des gouverneurs, préfets et sous-préfets qui sont dans des zones d’exploitations vont profiter des taxes que versent les entreprises minières. Cela, en annonçant certaines actions destinées aux collectivités locales.
Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com