Réunis en Assemblée générale extraordinaire ce vendredi 28 décembre 2018, au siège de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), sis à Kaloum, les membres du bureau exécutif de cette organisation syndicale ont réitéré leur soutien au SLECG, dans leur mot d’ordre de grève déclenchée il y’a cela trois mois.
Selon les membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), certains enseignants grévistes seraient menacés d’être radiés de l’effectif de la fonction publique par les autorités. Face à cette inquiétude du SLECG qui est membre de l’USTG, Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG rassure : « appréciant les conséquences du gel des salaires de certains enseignants en violations des lois de la République et les perspectives de radiations des professeurs qualifiés et compétents pour assurer la formation de nos enfants…nous avons fixé un délai pour réagir fortement. Dès l’instant que des actes contraires à nos lois, des actes de radiations seront posés, toutes les fédérations composantes de l’USTG seront débout pour dire NON à ces actes. Cela peut être dans 24 heures, ça peut être dans 72 heures ; en tout cas nous sommes débout et sommes prêt à réagir à tout acte contraire au dialogue et à la liberté syndicale », a-t-il affirmé.
Déjà, le secrétaire général dit avoir saisi certaines structures nationales et internationales pour leur implication : « Nous disons ici à la face du monde et prenant en compte l’appel que nous avons lancé aux institutions nationales et internationales, aux populations guinéennes et aux responsables à tous les niveaux de faire en sorte que nous soyons autour de la table de négociation solutionner la crise dans le système éducatif » a-t-il rappelé.

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La grève du SLECG a paralysé le système éducatif depuis l’ouverture des classes, pour le nouveau secrétaire général de l’USTG : « Nous voulons que le dialogue résolve ce problème, que les cours reprennent dans nos écoles, que nos enfants bénéficient d’une bonne formation et non pas une formation raturée, bâclée ne leur permettant pas à être en compétition avec les autres demain. Donc, j’appelle les institutions, le Peuple de Guinée mais surtout la compréhension du gouvernement pour que nous nous asseyons autour de la table de négociation sans conditions qu’on échange et qu’on trouve une solution » a souhaité Abdoulaye Sow.
Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com

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