Les victimes du massacre du 28 septembre 2009 ont commémoré ce lundi le 11ème anniversaire des événements survenus à Conakry où 157 personnes ont perdu la vie une centaine de femmes violées.

Onze ans, jour pour jour depuis que des Guinéens opposés à une candidature du chef de la junte au pouvoir, Moussa Dadis Camara, ont été massacrés. Mais depuis, les auteurs de ces crimes courent toujours.

En marge de la commémoration de ce 11ème triste anniversaire, Asmaou Diallo, présidente de l’Association des victimes, parents et amis (AVIP) a affirmé que le dossier de ce massacre n’a pas avancé : « L’assistance a évolué, les discours ont évolué, mais il y a une chose qui n’a pas encore changé, ce sont les promesses. Nous voilà aujourd’hui au 11ème anniversaire de ce massacre et chaque année depuis trois ans nous espérons voir le procès ouvrir.  Le dossier n’a connu aucune avancée significative. »

Plus loin, Mme Asmaou Diallo se dit inquiète de la sécurité des victimes ou de leurs avocats à cause de la situation politique actuelle : « Vu le contexte politique actuel, nous nous inquiétons des conséquences liées aux risques des crises politiques qui se profilent à l’horizon, car cela pourrait affecter la sécurité des victimes, de leurs proches, des témoins et des avocats. L’attaque perpétré contre nos locaux pendant le double scrutin référendaire et législatives du 22 mars 2020 est la parfaite illustration de ces risques sécuritaire. »

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