La journée mondiale contre les mutilations génitales féminines est célébrée le 6 février de chaque année. Le thème choisi cette année est ‘’Mettre fin aux mutilations génitales féminines est une décision politique’’.

En Guinée, malgré les efforts fournis par le gouvernement guinéen, les partenaires techniques et financiers pour mettre fin à cette pratique, elle reste récurrente. La Guinée est l’un des pays qui a le taux de prévalence des MGF le plus élevés au monde, avec 97% pour la tranche d’âge de 15 à 49 ans selon l’UNICEF.

L’Organisation des Nations Unis (ONU) évalue jusqu’à 200 millions le nombre de femme et de filles ayant subi une quelconque forme de MGF. Une situation qui risque d’augmenter soit 3 millions de jeunes filles en plus chaque année si la tendance perdure.

C’est pourquoi, pour y mettre fin, l’ONU en appelle à tous les Etas membre. La ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Hadja Mariama Sylla dans sa déclaration, a dit ceci: « Notre pays a justement besoin de cette volonté politique au plus haut niveau car le taux de prévalence des MGF du pays est l’un des plus élevé au monde ».

Mais, une récente étude sur les violences basées sur le genre et les MGF, selon la ministre Hadja Mariama, a prouvé que le taux de prévalence a  baissé de 6 points d’indice, soit 91% grâce à des actions multisectorielles.

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Elle mentionne par ailleurs que malgré tout ce résultat, la pratique continue au nom de la culture et de la tradition toujours évoquée à tort par les populations considérés comme une énorme sociale multiséculaire.

La ministre de l’action sociale promet de sensibiliser davantage les familles et les communautés en vue d’un changement de comportement allant dans le sens de l’éradication de ce fléau qui ne cesse de faire des victimes.

Nantènin Traoré

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