Depuis quelques mois, le ministère de la jeunesse fait de l’installation du conseil national de la jeunesse son cheval de bataille. Mais cette plateforme peine à voir le  jour à cause des différends qui empêchent son installation. Certains jeunes réclament la paternité de cette structure au détriment du ministère. Interpelé sur le sujet, le directeur national adjoint de la jeunesse en séjour à N’Zérékoré apporte quelques précisions.

De passage à N’Zérékoré dans le cadre du même projet, le directeur national adjoint de la jeunesse a été interpelé sur le sujet par les journalistes. Seny Damba donne des précisions.

«Ces jeunes sont venus voir le ministère avec un courrier à l’appui et ils demandé l’accompagnement du ministère dans l’organisation d’une assise qu’ils ont convoqué à Mamou pour discuter des questions qui assaillent la jeunesse. Cette rencontre devrait aboutir à la mise en place d’une plateforme regroupant plusieurs associations des jeunes. Chose qui était salutaire pour nous puisse que nous encourageons aujourd’hui la mise en réseau des associations des jeunes. Le ministère les a appuyés en instruisant à l’inspecteur régional de Mamou pour mettre à leur disposition la maison des jeunes où devraient se tenir leur rencontre. Mais c’est à notre étonnement que ces jeunes une fois à Mamou, parlent d’un conseil national qui ne relève d’une plateforme ou d’une association » a expliqué Seny Damba, directeur national adjoint de la jeunesse.

Sélectionné pour vous :  Labé : La marche des forces sociales interdite à nouveau par la délégation spéciale

A l’en croire, le ministre a eu un entretien avec ces jeunes où il les a fait comprendre que la création du conseil national ne relève de leur compétence. Plus loin, il déclare que ces jeunes qui veulent s’opposer à l’installation du CNJ ne disposent d’aucune légitimité.

« De quelle légitimité se réclament-ils aujourd’hui ? Est-ce qu’ils représentent toute la jeunesse guinéenne ? Je dis non. La preuve est qu’à Mamou il y a eu des associations qui étaient parties mais qui se sont retirées. Parce que pour ces associations, elles ne sont pas là-bas pour la mise en place d’un conseil mais c’était pour se concerter autour des problèmes qui assaillent la jeunesse » a-t-il indiqué.

Mamady 2 Camara correspondant à N’zérékoré

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook