Les religieux ont l’espoir que leur médiation a porté fruit. Mais se réserve pour le moment de rendre public ce qu’ils ont obtenu après plusieurs semaines de discussions entre les principaux protagonistes pour sortir de la crise que connaît le pays en cette période de transition.
Ce mercredi 12 avril 2023, les religieux ont de nouveau réuni les Forces Vives de Guinée et le premier ministre chef du gouvernement, Dr Bernard Goumou. La rencontre s’est tenue à huit clos au centre islamique de Donka, lieu habituel de la rencontre.
Les représentants des Forces Vives de Guinée qui ont répondu présents à cette énième rencontre, dont Aliou Condé de l’Union des Forces Démocratique de Guinée dirigée par Elhadj Cellou Dalein Diallo, Lansana Komara du RPG ARC-EN-CIEL et Alliés de l’ancien président Alpha Condé, de Boubacar Barry de l’Union des Forces républicaines de Sidya Touré, entre autre.
À la sortie de la rencontre qui n’a duré que quelques heures à huis clos, seuls les religieux ont adressé un court message à la presse. Portant la voix des religieux, Mon seigneur Jacques Boston, sans donner les détails, a fait savoir que « les lignes bougent » entre les Forces Vives de Guinée et le gouvernement.
Au nom des religieux, il a avant tout d’abord rendu une immense grâce à l’éternel Dieu qui pour lui, a octroyé ce jour aux guinéens. « Ce que nous pouvons vous dire aujourd’hui, ce que les lignes bougent et Dieu soit béni parce que les guinéens sont au tour d’une même table. Nous pouvons vous dire que dans un laps de temps, ce que nous nous sommes dit aujourd’hui sera connu par la grâce de Dieu. Ayons un peu de patience. Il faut des petits réglage pour que nous revenions à la presse et à l’opinion nationale et internationale. Mais, nous pouvons vous rassurer que tout ce passe dans les meilleures conditions. Pour le moment nous sommes à huit clos.»
Au regard de tout ce qui précède, l’Evêque de la Diocèse Anglicane de Guinée a laissé entendre qu’en résumé, les débats de cette conclave n’ont que concerné entre autres la paix dans le pays et qu’il n’y a pas de préalables. « Nous sommes en train de parler des choses qui peuvent avancer dans notre pays. »
C’est le même message qui a été ancé par le premier imam de la grande mosquée Fayçal de Conakry, El Hadj Mamadou Saliou Camara dans sa prise de parole.