Parmi tous les rituels que comporte le hajj, le pèlerinage des musulmans, celui du 2e jour est le plus important.

Des centaines de milliers de pèlerins se sont rendus dès l’aube au mont Arafat, à une vingtaine de kilomètres de La Mecque, la ville sainte saoudienne, pour une journée de prières.

À la tombée de la nuit, ils repartiront pour se reposer dans la ville de Mouzdalifat.

La prière sur le mont Arafat est pour les croyants une chance de salut et de renouveau spirituel car c’est là que le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon, en appelant à l’unité et à l’égalité des musulmans.

Le hajj est un des cinq piliers de l’islam et tout musulman croyant se doit de le réaliser au moins une fois dans sa vie, s’il a les capacités physiques et financières d’accomplir le voyage.

Il se compose d’une série de rituels à réaliser dans des lieux et selon un calendrier précis, pendant 5 ou 6 jours.

Cette année, le hajj se terminera le 1er juillet.

Les autorités avaient procédé ces dernières années à une réduction du nombre d’autorisation en raison de la saturation du site : en 2015, un mouvement de foule avait causé la mort d’environ 3000 pèlerins. Ce chiffre correspond au total des victimes déclarées par les différents pays d’origine mais le bilan officiel Ryad est bien en-deça, avec environ 700 morts recensés.

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Les années de pandémie de coronavirus ont aussi limité les flux de visiteurs… mais les autorités saoudiennes estiment que La Mecque pourrait cette année attirer plus que les 2,5 millions de fidèles de 2019.

Ce tourisme religieux est pour l’Arabie saoudite la deuxième source de revenus, derrière le pétrole.

Euronews

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