Les conseillers nationaux ont adopté ce dimanche 31 décembre 2023, le projet de loi de finances initiale 2024 dans son volet dépenses. C’était à l’occasion d’une plénière tenue à l’hémicycle du Palais du peuple de Conakry.
Selon le rapport de la commission plan, des affaires financières et du contrôle budgétaire du CNT, présenté par la rapporteure générale Honorable Fatima Camara, les dépenses de l’État ont été réévaluées à 37 682,58 Mds contre une prévision dans la Loi de Finances Rectificative 2023 de 37 249,45 Mds (+1,16%) cela fait suite à la baisse des recettes du projet de loi de finances 2024 qui est de 446,11 Mds.
« Cette augmentation des dépenses de 433,13 Mds par rapport à 2023, est imputable aux dépenses courantes pour 453,22 Mds (2,10%). Elle est atténuée par la légère baisse des dépenses d’investissement y compris les BAS pour 20,09 Mds (-0,13%). Cette baisse s’explique par la réduction des dépenses du BAS Fonds Commun de l’Education pour 241,33 Mds.» peut-on lire dans le rapport.
Parlant des dépenses courantes, souligne la rapporteure générale au cours de sa présentation du rapport, elles ont été projetées à 22 076,10 Mds, et représentent 60,62% du total des dépenses du Budget Général du PLF 2024.
« Ces dépenses portent sur les charges financières de la dette pour 1 406,23 Mds, les dépenses de personnel pour 9 270,53 Mds, les dépenses de biens et services pour 3 994,19 Mds et les dépenses de transfert pour 7 405,15 Mds. »
Le rapport mentionne également que les dépenses d’investissement y compris BAS se chiffrent à 15 606,48 Mds contre 15 626,57 Mds dans la LFR 2023, soit une baisse de 15,88 Mds (-0,10%), elles représentent 41,05% des dépenses totales et sont financées à hauteur de 51,26% sur ressources intérieures et 48,74% sur ressources extérieures contre respectivement 53,17% et 46,83% en 2023.
Par ailleurs, les dépenses d’investissement hors BAS sont évaluées à 14 557,85 Mds contre 14 429,42 Mds en LFR 2023, soit une augmentation de 128,43 Mds (+0,89%). Leur part représente 39,74% des dépenses du budget général et 7,16% du PIB contre respectivement 40,02% et 6,77% dans le budget révisé de 2023.
Le rapport note enfin que ces dépenses sont essentiellement dédiées à la poursuite de la réalisation des 44 projets et programmes prioritaires, l’acquisition de chancelleries pour les représentations diplomatiques à l’étranger, l’allocation au Fonds d’Entretien Routier, les prises de participation et à l’acquisition de 50 nouveaux bus de transport en commun.
Ibrahima Foulamory Bah pour le www.lecourrieedeconakry.com