Cette semaine à Conakry, les habitants font face à des pluies torrentielles occasionnant des inondations et des pertes en vies humaines. Des cas d’inondation ont été signalés un peu partout dans la capitale guinéenne et ses environs. C’est le cas notamment à Taouyah Jean Paul II où plus de 4 habitations et leurs contenus ont été envahis par les eaux. Même s’il n’ y a pas eu des pertes en vie humaine ou des blessés de ce côté, à Dubréka cette catastrophe naturelle a envahi des personnes entraînant des pertes en vies humaines. Dans la matinée de ce jeudi 4 juillet 2024, les corps sans vie de deux personnes ont été retrouvés du côté de Baïlobaya dans la préfecture de Dubréka. Cette situation alarmante inquiète les habitants de Conakry et ses environs. Ces pluies torrentielles qui s’abattent sur Conakry et ses environs posent de nombreux défis aux habitants de la région.

Chaque année, la saison des pluies transforme les rues en rivière, provoquant des inondations qui endommagent les habitations, perturbent la circulation et augmentent les risques sanitaires. C’est le cas ce jeudi matin au carrefour Concasseur à Hamdallaye dans la commune de Ratoma. Par manque de canaux d’évacuation adéquate, les eaux ont rempli le carrefour empêchant ainsi la fluidité de la circulation. Pour éviter que le pire ne se produise, les usagers de la route étaient obligés d’immobiliser leurs engins.

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Les infrastructures de la ville, souvent inadaptées pour gérer des précipitations assez abondantes, se retrouvent rapidement submergées. Les systèmes de drainage insuffisants et mal entretenus aggravent la situation, entraînant des débordements et la stagnation de l’eau dans de nombreux quartiers.

Les conséquences de ces pluies sont multiples et touchent divers aspects de la vie quotidienne. Les inondations peuvent détruire les biens personnels et les habitations. Cela oblige les familles à trouver refuge ailleurs. Les écoles et les entreprises sont souvent fermées, perturbant l’éducation des enfants et l’économie locale. De plus, les routes impraticables compliquent les déplacements, isolant certaines zones et ralentissant les secours.

Sur le plan sanitaire, les eaux stagnantes favorisent la prolifération des moustiques, vecteurs de maladies telles que le paludisme. L’accès à l’eau potable devient également plus difficile, augmentant le risque de maladies hydriques.

Face à ces défis, il est crucial de mettre en place des mesures préventives et des solutions durables. L’amélioration des infrastructures de drainage, la sensibilisation de la population aux bonnes pratiques en matière d’assainissement et la planification urbaine adaptée aux réalités climatiques sont autant de stratégies nécessaires pour atténuer les effets des pluies torrentielles.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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