Absent du pays il y a de cela deux ans, le président du Parti de la Liberté et du Progrès (PLP), Laye Souleymane Diallo a regagné Conakry cette semaine. Son retour au bercail vise à reprendre contact avec les militants à la base pour mieux se préparer aux prochaines échéances électorales.

En compagnies des cadres du bureau exécutif du parti, l’ambassadeur de la paix a avant tout demander à ses militants et sympathisants de cultiver l’esprit de la paix et de la cohésion sociale dans le pays. Il était aussi question pour lui d’appeler ses militants à resserrer les rangs et à reprendre les activités politiques sur le terrain.

« D’abord, le message est très clair, le militantisme, c’est d’appartenir à une idéologie, à une mentalité, à une vision. Je les ai exhortés à chacun de s’adresser aux différents secrétaires fédéraux qui sont en exercice déjà à prendre leur carte de membre afin que nous puissions redémarrer les activités du parti. J’ai ensuite passé le message de paix et de stabilité politique à tous mes militants. J’ai sensibilisé aussi les militants à comprendre la situation sociopolitique que le pays est en train de traverser actuellement. »

Après cette assemblée générale, le leader du PLP compte mener des démarches auprès des notabilités du pays, notamment les sages des différentes coordinations régionales. Il précise d’ailleurs qu’il a déjà rencontré ceux de la coordination régionale de Mandingue pour porter son message de paix.

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« Comme il y avait des bruits de manifestations au courant de la semaine, j’ai demandé aux coordinations de promouvoir la paix. De négocier afin d’empêcher les enfants de sortir dans les rues. Je les ai aussi demandés de veiller que la stabilité soit le crédo de notre développement. Et c’est le même message que je compte passer à toutes les autres coordinations dans les prochains jours. »

Le jeune politicien invite ses ainés leaders politiques du pays à maintenir la quiétude sociale pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Pour lui, en faisant la politique, on doit faire la politique du développement en lieu et place de la politique qui met le pays en arrière. Il interpelle, à cette occasion, aux leaders politiques qui tardent encore à rejoindre le cadre de dialogue à venir au tour de la table. Car pour lui, c’est au tour du dialogue que les solutions aux problèmes vont être trouvées.

Ibrahima Foulamory Bah

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