Les 46èmes assises de la presse francophone se sont ouvertes ce mercredi 22 novembre à à Conakry sous le label de sa section guinéenne. Plus de trois cent journalistes venus de quarante – huit pays francophones participent à cet évènement qui se tient dans la capitale guinéenne pour la toute première fois jusqu’au 25 novembre prochain.
Cette rencontre connait une grande affluence à tel point que certaines inscriptions furent refusées. « C’est un record de participation » s’est exclamé Madiambal Diagne, le président international de l’UPF. Le président international de l’UPF a salué l’hospitalité dont a fait montre la Guinée à l’égard des participants.
Prenant la parole, le président de la section guinéenne de l’UPF, M Ibrahima Koné, a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants dans les différentes langues du terroir. Il a précisé que les assises de l’Union de la Presse Francophone sont toujours des moments fructueux d’échange et de discussion entre professionnel sur les questions essentielles du développement et de promotion des médias, mais aussi des conditions de travail de ceux qui exercent ce métier de journalisme.
« De nos profondes et pertinentes réflexions à l’accoutumée ont toujours germé des grandes idées qui ont contribuées à poser de nouveaux jalons ayant favorisé à notre union de mieux s’enraciner dans le paysage médiatique mondial », a indiqué M.Koné.
Parlant du rendez-vous de Conakry, le président Koné reste convaincu qu’il sera sans ambages inscrit en lettre d’or dans les annales de l’histoire de l’Union de la Presse Francophone.
La section guinéenne avait mis un point d’honneur d’inviter la famille de l’UPF à Conakry selon le président international de l’UPF.
« C’était à Lomé en 2015. Cette proposition avait été acceptée par le comité international et la Guinée l’avait confortée en joignant à la volonté de la section nationale ».
Il a précisé par ailleurs que les autorités guinéennes leur ont ouverts toutes les portes pour négocier avec des sponsors privés qui ont fourni tous les moyens nécessaires pour la bonne organisation de cette rencontre.
« Nous vous demandons de transmettre au président de la République guinéenne, son excellence le Pr Alpha Condé, toute notre gratitude. Je voudrais associer ma voix à celle de Ibrahima Koné, président de l’UPF-Guinée pour remercier tous les sponsors qui ont accepté de nous accompagner avec générosité pour l’organisation de nos présentes assises », a-t-il dit.
Tidiane Dior, transmettant le message de la secrétaire général de la francophonie dont il représente à cette rencontre, a indiqué ceci : « Vous avez choisi de consacrer votre assises à une cause essentielle qui tient tant à cœur l’organisation internationale de la francophonie : ‘’journalisme, investigation et transparence.’’ Car, au fond, ces critiques que vous soumettez à la réflexion de vos invités, ces trois notions que vous avez choisies de relier, sont profondément même des sociétés démocratiques.»
Pour le ministre guinéen de la Justice Garde des sceaux, Me Cheick Sacko, la coquette ville des rivières du sud qui reçoit ces assises pour une semaine, est une terre d’hospitalité où les participants ressentiront toute la chaleur humaine dans la diversité culturelle propre à la tradition des différentes communautés qui l’ont bâtie le long des âges.
« Cette forte mobilisation, dit-il : des journalistes et responsables de médias réunis pour échanger autour d’un thème central, aussi évocateur que pertinent en l’occurrence ‘’Journalisme, investigation et transparence’’ est pour le gouvernement guinéen une symbolique dont l’effet induit laisse présager qu’à l’issue de vos assises un pas important aura été franchi dans l’évolution de la presse dans son ensemble ».
Le ministre Cheick Sacko a rappelé que la presse guinéenne a également son histoire. Celle émaillée de hauts et de bas dans la recherche constante de la liberté et de la professionnalisation du métier de journalisme.
Plus loin, il précise que : « Les lois organiques relatives à la liberté de la presse et aux attributions et fonctionnement de la haute autorité de la communication sont des instruments qui s’inscrivent dans les mœurs et le strict respect de l’éthique et de la déontologie du métier ».
Et pour finir, le ministre Cheick Sacko a confié qu’en conformité avec le thème central, la Guinée ne fera aucun mystère de ces réalités.
Nantènin Traoré