L’opération déclenchée récemment à Conakry par docteur Ibrahima Kourouma le nouveau ministre de la ville et de l’aménagement du Territoire commence à faire des échos à l’intérieur du pays. Aussitôt commise à cette tâche, la direction régionale de l’aménagement de la ville et du territoire de Labé vient de publier le résultat de son travail. Ces résultats concernent la ville de Labé centre à Mali Yembering en passant par Lelouma et Koubia.
L’ingénieur Ibrahima Kaba, directeur régional de l’aménagement de la ville et du territoire fait le point. «Pour ce qui concerne la région administrative de Labé, les réserves foncières de l’État ont été répertorié dans des tableaux. Au niveau de la préfecture de Labé j’ai pu recenser 28 domaines réservés pour l’État, la préfecture de Koubia 12, la préfecture du Mali 20, la préfecture de Lelouma 18 et pour Tougué nous n’avons pas encore les statistiques parce que notre représentant qui était là-bas est décédé et n’a pu être remplacé » a-t-il expliqué.
Parmi ces 78 domaines répertoriés, il y en a deux qui doivent être étudié de près selon le directeur régional : « En ce qui concerne le cas de l’aéroport, il y a empiétement par-ci par-là. Ensuite, au niveau du domaine du centre de formation en élevage pour la moyenne Guinée appelé communément CFEL là-bas également, les coutumiers s’étaient soulevé en disant que le domaine les appartenaient alors que le domaine est titré à l’État » précise-t-il.
Pour prévenir les conflits domaniaux dans la région de Labé, M. Kaba pense déjà à une stratégie. « Par rapport au foncier dans la région administrative de Labé comme je l’ai dit à la rencontre avec monsieur le ministre vendredi dernier pour le cas particulier du foutah il faut une grande sensibilisation pour que l’anarchie cesse dans ce domaine-là. Par exemple, je me suis levé ici de Labé à Popodara ça fait 17 kilomètre, j’ai tout fait pour avoir un espace public entre Labé et Popodara, je n’ai pas pu. Après j’ai commis la direction préfectorale de l’habitat à cette tâche de tout faire pour trouver quelque chose. Donc il faut une large sensibilisation pour que cela cesse. » A-t-il laissé entendre.
Selon lui également, les agents du ministère de tutelle seront bientôt à Labé pour tenter lier l’acte à la parole.
Bah Djenabou, correspondante à Labé