Les Chefs d’État de la Communauté écomonique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont réitéré ses sanctions contre les trois pays en transition que sont la Guinée, le Mali et le Burkina Faso. La Guinée a dénoncé la signature du communiqué annonçant cette décision par Emballo, président en exercice de l’institution. Malgré ces sanctions, le Premier ministre demande l’accompagnement de la CEDEAO pour le bon déroulement de la transition.

Le 21 octobre 2022, faut-il le rappeler, le Gouvernement guinéen et la CEDEAO ont signé un accord portant sur la durée de la transition ne devant pas excéder deux ans. Cinq mois après cettz signature, les autorités annoncent le date de démarrage de la transition. Le mardi 21 février 2023, le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, lors d’une conférence de presse,  a officiellement annoncé que le chronogramme de la transition a déjà commencé depuis le 1er janvier 2023: « Le Chronogramme est en train de se dérouler sur 24 mois depuis le 1er janvier 2023 dans le cadre d’un compromis dynamique ».

Plus loin, le Premier ministre a sollicité de l’accompagnement de la CEDEAO: « Nous demandons humblement la CEDEAO, l’accompagnement nécessaire pour la conduite de cette transition selon le délai de 24 mois que nous avons signé.»

Dr Bernard Goumou a ensuite laissé entendre que le ministre Morissanda Kouyaté des Affaires étrangères « mène des consultations » auprès des partenaires. Il annonce que ce dernier va organiser une conférence de presse pour donner d’amples informations sur ces consultations.

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Sur les sanctions annoncées contre les trois pays en transition, le Premier ministre regrette le fait que le communiqué annonçant cette décision soit signée du président du président en exercice de la CEDEAO en lieu et place du président de la commission de l’institution.

Ibrahima Foulamory Bah

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