L’atelier d’initiation de vingt jeunes aux instruments et danses traditionnels guinéens en voie de disparition a officiellement démarré ce mardi 10 octobre 2023. C’est la Maison des jeunes de Matam Lido qui a servi à cet effet. Il se poursuivra jusqu’au 25 octobre prochain.

La cérémonie de lancement a été présidée par Monsieur le Conseiller Chargé des questions de Culture et de l’Artisanat, Monsieur Ansoumane Diessira Condé, en présence de certains Directeurs Généraux, du Directeur Communal de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat de Matam et du président de l’AJDP.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Ministère de la Culture à travers le CIP. Elle est animée par huit formateurs nationaux de renom, qui utiliseront quatre instruments traditionnels de musique. Notamment le boté, le nyeegnerou, le keleden, le tambirou et quatre danses traditionnelles, à savoir : le soli de Kania, le Kawa, le Toupou sèssè et le Zegue- zeguegui).

Pour le Directeur général du Centre international de percussions (CIP), cet atelier d’initiation des jeunes en percussions et danses traditionnelles permettra de former la jeunesse guinéenne aux instruments et danses traditionnels pour assurer la chaîne de transmission générationnelle afin de valoriser et pérenniser notre patrimoine culturel national dans le temps et dans l’espace.

Selon Docteur Abou SOUMAH, Cette formation s’inscrit dans la mise en œuvre de notre PTA 2023 ainsi que des besoins toujours exprimés par les associations faîtières, les groupes de percussions et danses traditionnelles spécifiques.

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Dans son discours d’ouverture, le Conseiller chargé des questions de Culture et de l’Artisanat, représentant Monsieur le Ministre, a déclaré que cette formation est nécessaire pour la jeunesse.

« Cette formation a pour but non seulement de promouvoir les percussions et danses traditionnelles, mais aussi une réappropriation de ce patrimoine culturel par la jeunesse. Elle se fixe également l’objectif d’assurer le genre et l’équité dans le secteur avec 10 filles et 10 garçons des participants. Nous sommes convaincus que cet atelier contribuera à préserver, à sauvegarder et à assurer la transmission aux générations futures pour la pérennisation des pratiques ancestrales en voie de disparition. Elle renforce les capacités des apprenants pour leur insertion sociale et la création des revenus », a-t-il évalué.

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