Le procès dans l’affaire de cas de viol sur mineur suivi de grossesse qui a eu lieu à Yimbaya-Tanerie dans la Commune de Matoto par un religieux est renvoyé pour la semaine prochaine pour permettre la comparution des témoins à la barre.
Après avoir présenté le bébé de trois mois devant le tribunal par la partie civile pour permettre disent-ils à chacun de voir sa ressemblance avec l’imam Ahmed Barry, le présumé auteur du viol suivi de la grossesse. Mais le principal accusé a réfuté les accusations portées et nie les faits qui lui sont reprochés.
Les avocats de la partie civile ont aussitôt sollicité un test ADN pour disent-ils permettre de faire jaillir la vérité dans cette affaire. La Défense s’est aussi inscrite dans la même logique pour demander le test ADN. Mais puisque la maman de la victime a déjà cité des témoins qui ont la volonté de comparaître devant le tribunal, le juge audiencier a décidé de renvoyer l’affaire au 3 novembre prochain pour leur comparution.
Les avocats de la défense se disent satisfaits du déroulement du procès : « Nous sommes à la phase du débat. C’est vrai que le principe du contradictoire est respecté. Pratiquement, on ne voit pas encore des preuves matérielles comme quoi mon client a commis cette infraction de viol sur la demoiselle Kaba. Quand on a demandé de l’expertise sur le test ADN, c’est parce que pratiquement de part et d’autre, il y a un problème. Sinon, le tribunal n’allait pas demandé ce test ADN. Il n’y a pas de preuves et mon client ne reconnaît pas les faits. Donc la seule solution qui pourra départager les deux, c’est le test ADN. Nous sommes en train de préparer les moyens, les prélever et les envoyer à Dakar pour les examens. »
Pour la partie civile, l’imam Ahmed Barry aurait mieux reconnaître les faits avant d’en arriver à faire le test ADN. Car pour lui, le visage de l’enfant prouve à suffisance qu’il est bien de lui.
« Si vous avez compris, je me suis amusé à faire venir l’enfant un peu devant pour que le public puisse voir le bébé. La salle a vu l’enfant, tellement qu’il y a une ressemblance, qu’on ne peut même pas dénier. Mais lui, il nie l’évidence. C’est pourquoi nous de la partie civile, on s’est quand même donné la peine de demander l’expertise qui est le test ADN… On va reformuler notre demande d’expertise pour que la vérité puisse jaillir. Mais à date et nous insistons que c’est monsieur Barry qui est auteur de ce viol et suivi de grossesse. » a estimé Me Paul Lazar GBilimou avocat de la partie civile.
Ibrahima Foulamory Bah
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