Après les violences qui ont secoué lundi la ville de Kankan, le calme est revenu. Ces violences qui seraient orchestrées par un groupe de jeunes non identifiés ont causé des dégâts matériels dont entre autres le saccage du siège de l’UFDG et le pillage de certaines boutiques. Ces actes de vandalisme se sont déroulés dans les quartiers Missira et Mobil Bordo sur la nationale Kankan – Kouroussa. Le tribunal de première instance a ouvert une enquête sur ces violences.
Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Kankan, Maurice Onivogui, très préoccupé de la situation, condamne ces actes de violences dans la paisible cité Nabaya. Il promet que toute la lumière sera faite pour situer les responsables de ces actes de violences.
Dans sa déclaration faite dans la soirée de ce mardi 7 janvier 2020, Maurice Onivogui a fait savoir que tous les individus mal intentionnés qui se sont attaqués aux magasins et certains domiciles des paisibles citoyens dans la ville de Kankan seront condamnés par la loi s’ils se rendent coupable des faits qui leur sont reprochés. C’est pourquoi son parquet a instruit les services de police judiciaire notamment le commissariat central et la brigade de recherche à l’effet de procéder immédiatement aux enquêtes pour les faits de « pillage, vol, destruction d’édifices privés et complicité ».
En fin, il a fait état des codes qui punissent ces actes horribles qui sont prévus et punis par les dispositions des articles 19 ;20 ; 514 ; 373 et 523 du Code pénal. Le procureur rassure la population de Kankan que la justice prendra toutes ses responsabilités pour faire son travail.
Meurtrie dans son âme suite à ces événements, la notabilité de Kankan a aussi condamné les violences enregistrées lundi à Kankan, car selon elle, Kankan s’appelle Nabaya : la terre du salut, la terre hospitalière, la terre d’accueil à égalité de chance.
Mamadi KABA depuis Kankan pour lecourrierdeconakry.com