Une famille a été victime d’une attaque à main armée par un groupe d’individus non encore identifiés. La chaîne d’attaque s’est déroulée dans la nuit du mercredi à ce jeudi 25 janvier 2024 dans les environs de 2 heures du matin. Une personne a été tuée par les assaillants. Il s’agit d’Abdoulaye Camara âgé de 29 ans venu de Kindia depuis une semaine.

La maison qui est attaquée appartient à Mohamed Fadiga âgé d’une trentaine d’années. Il a été grièvement blessé par les assaillants par un coup de machette à la tête. Il a été évacué d’urgence au CHU de Donka.

L’une des petites sœurs de  Mohamed Fadiga, revient sur les circonstances dans lesquelles les inconnus se sont infiltrés dans la maison.

« J’étais dans la chambre en train de manipuler mon téléphone dans les bandes de 2h du matin. Ma sœur s’est levée pour aller se laver. À son retour, elle voulait prier et elle a vu quelqu’un dans la cour, elle est venue taper la porte de mon frère, ce dernier ne l’a pas répondu. Elle a encore appelé sa femme cette dernière aussi n’a pas répondu à force de persister, mon frère est sorti, il a demandé qu’est ce qui se passe? Elle a dit qu’ il y’a quelqu’un dans la cour. Mon frère dit jure elle dit je jure mon frère est sorti avec un gros couteau à la main. Il a d’abord demandé, c’est qui? Personne n’a répondu. Mon frère a pris la clé pour ouvrir la porte. Il a ouvert la première porte vitrée, il était en train d’ouvrir la grande porte mais quand il a compris que les bandits étaient trop ils voulaient l’attaquer, il a essayé de fermer la porte. J’ai été alerté par après par ma sœur en nous disant : venez nous aider!  J’ai vu 4 bandits. Du coup mon frère essayait de pousser la porte avec toutes ses forces. Mais quand j’ai vu que l’autre voulait tirer, j’ai reculé. Je suis venu dans la salle à manger. J’ai entendu le cri de mon frère. Ils l’ont blessé en ce moment. Il est tombé sur place. Moi je suis parti me cacher entre la petite table et les fauteuils. Quelque temps après, ils ont commencé à fouiller. Ils demandaient le propriétaire de la maison. Ils ne savaient pas que c’est le propriétaire qu’ils ont blessé lorsqu’ils sont rentrés dans la maison. Celui qui est dehors (la victime), il est sorti. Mais je ne me suis pas rendu compte à quel moment on l’a touché. Ils cherchaient mon frère pendant plusieurs minutes. Maintenant ils ont commencé à dire aux enfants où votre père cache l’argent? Ils ont amené les enfants dans la chambre à plusieurs reprises en leur pointant l’arme pour une deuxième fois. Ils sont venus prendre la grande sœur de la femme de mon frère.  Ma sœur s’est cachée dans la douche.  Ils ont fouillé. Tous les téléphones qui étaient sur le lit et les autres téléphones ils ont tout pris.

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Les bandits ont allumé la lumière ils m’ont dit viens ici c’est qui ça ? J’ai dit faites doucement, ce que vous voulez prendre prenez ça mais épargner nos vies. L’un d’entre eux dit montre moi où ton frère cache l’argent? Je dis je ne sais pas. C’est la chambre de mon frère. Je rentre rarement ici. Il a commencé les injures et des menaces qu’il va me tuer. Il y’a un quatrième bandit qui est rentré qui a attiré leur attention. C’est à ce moment que moi je suis sorti au salon. Il n’y avait personne. Mon frère était étalé au salon. Je suis sorti. J’ai commencé à grimper. Je me suis blessé au pied. Il y’a quelqu’un qui me poursuivait. J’ai sauté au niveau des briques. Ma sœur a demandé, c’est qui? J’ai dit tais toi! C’est moi! Je vais chercher de l’aide. Je suis parti me cacher dans une maison inachevée. Je suis resté 30 minutes environ j’ai entendu deux motos passer à vive allure. Je suis allé chez la seule personne que je connais ici, vu que je suis nouvelle ici, je suis partie taper la porte de l’amie de ma sœur. J’ai dit M’mah, M’mah… ouvre on a été attaqué. Elle n’a pas ouvert. Je suis allé ailleurs toujours dans la même concession. J’ai regardé à travers les vitres. J’ai vu deux hommes couchés. J’ai poussé la porte qui n’était pas fermée. J’ai dit, venez nous aider on a été attaqué. Allons voir si mon frère n’est pas mort. Les jeunes ont hésité d’abord. Ils pensaient que je faisais partie d’une bande. J’ai dit que je ne fais pas partie d’une bande. Venez nous aider s’il vous plaît. ils ont retardé. J’ai dit, si je faisais partie d’une bande, je vous aurais attaqué. Ils ont fini par accepter. Je suis allé appeler notre voisin qui fait face à notre maison. Il a allumé la lumière. J’ai dit, vous me connaissez non? Venez nous aider nous avons été attaqués. Il m’a regardé. Il dit que, lui ne peut pas sortir. Un jeune qui était avec nous à vu deux personnes. Il a dit qu’il y’a deux personnes. J’ai dit, on va se cacher peut-être ils sont à ma recherche. On s’est cachés jusqu’aux environs de 3h et 4h. J’ai entendu les cris de ma belle sœur apparemment elle aussi avait sauté. C’est là qu’elle m’a dit que Abdoulaye a été touché et qu’il est décédé », relate Ayeba Mouminy Kaba, témoin de l’attaque.

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Au dernière nouvelle nous apprend-on, le corps d’Abdoulaye Camara a été rapatrié vers à Kindia dans sa ville natale où il  devrait être inhumé ce jeudi 25 janvier 2024.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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