Un feu d’origine encore inconnue a ravagé plusieurs habitations en fin de semaine dans la région de Labe. Les victimes sont des habitants du district de Besseya dans la sous-préfecture de Dionfo, préfecture de Labé.
De sources concordantes, le bilan provisoire du drame fait état de sept cases et tout leur contenu calcinés. Et depuis, les sinistrés dorment à la belle étoile en cette saison de grandes pluies.
Joint au téléphone le dimanche dernier, Mody Alpha Amadou Diallo imam de la mosquée de Besseya soutient: « il y a une maison qui a pris feu à 13 heures 30 minutes, on est resté à côté pour tenter d’éteindre les flammes. À 17 heures, une autre a pris feu de l’autre côté. Le jeudi 06 septembre une première case a pris feu à 07 heures du matin, puis une autre vers 10 heures. Ensuite de 13 heures 30 minutes à 19 heures quatre autres cases ont pris feu. Donc en tout et pour tout il y a sept habitations complètement calcinées par les flammes » affirme-t-il.
Tamba Oularé, le sous-préfet de Dionfo précise qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont considérables : « Il y a eu huit cases qui ont été brulées avant-hier, la septième a pris feu hier. Heureusement, nous n’avons pas enregistré de perte en vie humaine. Mais réellement c’est malheureux et c’est pitoyable parce que ça coïncide à une période très dure car ils venaient à peine de procéder aux petites récoltes qui ont aussi été ravagé par les flammes et les sinistrés dorment à la belle étoile » a-t-il déploré.
Selon l’imam de Besseya, une psychose s’est installée dans tout le village : « tout le contenu de ces cases a pris feu. Très souvent, le feu se déclare au niveau des portes, donc par précaution et pour éviter le pire on s’est abstenu de tenter de sauver les biens qui sont dans les cases. Jusque-là on a vraiment rien compris. Donc on est là, la peur dans le ventre. Aujourd’hui on est vendredi, moi je suis imam mais par crainte je ne pourrais pas aller à la mosquée, on a peur » regrette-t-il.
Et selon nos informations, les habitants de Besseya n’ont jusque-là bénéficié d’aucune assistance morale ou financière de la part de l’Etat ou de quelconque autre entité sociale.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com