C’est sous le thème «Atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programme relatif au changement climatique, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophes.», que la journée internationale des droits de la femme a été célébrée en Guinée ce mardi 8 mars 2022, au Palais du Peuple de Conakry.

La cérémonie a été présidée par Colonel Mamadi Doumbouya en présence de plusieurs personnalités membres du gouvernement.

A l’occasion de cette journée, la ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a au nom des femmes exprimés ses préocupations aux nouvelles autorités.

«Je mesure à sa juste valeur la lourde et noble tâche qui m’a été confiée par son excellence le président de la transition. C’est pourquoi dès ma prise de fonction, j’ai engagé avec mes collaborateurs une série d’actions et de réflexions pour mieux camper d’une part, les enjeux et défis qui s’attachent à cette mission. Mais aussi pour évaluer les moyens structurels, organisationnels et institutionnels dont nous disposons pour atteindre les objectifs assignés à mon département conformément à la lettre de mission>>, dit-elle avant d’évoquer les recommandations.

<< Pour relever ces défis, des actions urgentes s’imposent à nous au nombre desquelles figurent : l’actualisation des textes organiques afin de mieux circonscrire les prérogatives des services du ministère et éviter la dichotomie institutionnelle tout en renforçant les capacités d’intervention au service des femmes, des enfants et des personnes vulnérables. Le renforcement et l’institutionnalisation du processus de planification à tous les niveaux à l’effet de mieux définir nos objectifs et maximiser les résultats dans une logique d’optimisation des ressources allouées. Le renforcement des capacités des cadres et agents en vue de créer une parfaite adéquation avec les résultats attendus par les populations cibles et leur compétence. La résilience des femmes en milieu rural notamment les secteurs agricoles, de I’élevage et de l’artisanat, la prise en compte des besoins spécifiques des personnes vivants avec le handicap par l’amélioration des infrastructures de formation… Le renforcement des capacités du corps enseignant, la création des meilleures conditions pour leur mobilité. L’augmentation significative des ressources financières dédiées au secteur pour conduire à terme et dans les conditions idoines les activités de promotion, et de protection qui nous incombe. »

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Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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