C’est lors d’une conférence de presse ce lundi 11 avril que le mouvement syndical guinéen, à travers dame Kadiatou Bah, a apporté des précisions sur le contenu du protocole d’accord signé le 7 avril dernier avec le gouvernement.

Pour Kadiatou Bah, à partir du moment où une fédération syndicale est affiliée à une centrale syndicale, il n’y a aucune raison que les deux structures affiliées à ces mêmes centrales se mettent en opposition par rapport à la préoccupation des enseignants ou à la préoccupation des travailleurs en général.

« Regardez ce protocole d’accord, regardez ce que nos camarades ont déposé, c’est leur droit, nous, nous ne disons pas le contraire mais c’est comme si on a fait copier-coller.  Je pense que ce n’est pas interdit pour l’éducation de demander l’amélioration des conditions de vie et de travail mais c’est que nous avons un statut particulier qui nous différencie aux autres fonctionnaires.  C’est-à-dire, le statut particulier de l’éducation et le statut particulier de la santé. Mais n’oublions pas que nous sommes pas les seuls fonctionnaires en république de Guinée. Si les centrales syndicales prennent en compte la situation des enseignants, même si ce n’est pas à 100 pour 100, acceptons cela en tant centrale et nous en tant qu’inter syndical de l’Etat >> a expliqué la responsable du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.

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Madame Kadiatou demande à tout un chacun de ne plus jamais accepter le dilatoire dans un pays surtout la Guinée. Elle affirme que La syndicalisation c’est avec les adhérents pas sur les réseaux sociaux.

Hassanatou Kanté

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