Pour mieux édifier les populations sur les évolutions majeures de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC), ainsi que sur ses axes d’intervention, le directeur général Sékou Mawa Touré en compagnie des cadres de ladite institution a tenu une rencontre avec la presse locale ce mercredi 12 octobre dans un réceptif hôtelier à Conakry. Cela sous le thème « Contexte d’intervention de l’ANAFIC et les enjeux de la mutualisation des fonds destinés au développement local. »

Cette rencontre d’échanges a permis le directeur général Sékou Mawa Touré d’aborder plusieurs sujets notamment le contexte actuel de l’ANAFIC et les enjeux liés à la mutualisation des fonds destinés au développement local. Il a également évoqué les défis qui se profilent à l’horizon en matière d’accompagnement des collectivités locales.

Devant ses invités de prestige, monsieur Touré a dans son discours de mot de bienvenue magnifié le changement apporté par les autorités de la transition dans le domaine du développement local visant à consolider la décentralisation et à promouvoir la participation des citoyens dans la conduite des affaires locales.

Pour lui, depuis décembre 2021, la Guinée a connu de profondes mutations qui ont dessiné une nouvelle configuration de l’accompagnement du développement local – faisant de l’ANAFIC l’unique institution de financement de la politique de décentralisation à travers la mutualisation et l’opérationnalisation de 3 Fonds : le Fonds de Développement Économique Local (FODEL), le Fonds National de Développement Local (FNDL) et le Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECON).

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« Conformément au Décret D 0261/PRG/CNRD/SGG du 30/12/2021, l’ANAFIC est désormais l’unique outil du gouvernement pour asseoir une meilleure mobilisation des ressources internes et externes. Elle doit à cet effet, améliorer l’efficacité des opérations de transfert de fonds aux Collectivités Locales et rendre plus performant le processus de renforcement des capacités de celles-ci. Elle participe ainsi à qualifier subséquemment la maîtrise d’ouvrage du développement local décentralisé et participatif. » a indiqué le directeur général Sékou Mawa Touré

Au cours des échanges, il précise qu’une étude diagnostique de l’ANAFIC a été faite. Un diagnostic qui a permis d’avoir un résultat par rapport à la gestion.

« Le résultat de cette étude à travers ces recommandations nous a permis aujourd’hui de procéder de tous les personnels de l’ANAFIC de la base jusqu’au sommet. Donc aujourd’hui, on peut vous dire qui est capable ou qui est dans l’esprit de la gestion de l’ANAFIC par rapport à la mutualisation de ces fonds. Nous sommes aussi en train de travailler sur les textes de lois. Ce sont ces textes de lois qui vont régir notre fonctionnement, le futur de l’ANAFIC. Nous avons aussi l’accompagnement des partenaires techniques et financiers à travers les projets importants. Il y a le PANFIC (le Programme d’Appui à l’opérationnalisation de l’ANAFIC pour un montant de 10 millions d’euros. Un projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Mais également le PAGL (programme d’appui à la gouvernance locale) qui est un projet à hauteur de 40 millions de dollars. Nous sommes aujourd’hui à mi-chemin. La banque mondiale s’est engagée une deuxième phase à hauteur de 80 millions de dollars. Aujourd’hui, le document de projet existe. L’ANAFIC est la première entité publique qui tend vers l’accréditation au fonds vert climat. Et si la Guinée à travers l’ANAFIC obtient cette accréditation, nous pouvons bénéficier d’un financement jusqu’à 250 millions de dollars. » a-t-il fait savoir.

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À en croire le directeur général de l’ANAFIC Sékou Mawa Touré, la participation des citoyens étant considérée comme un élément-clé pour améliorer la bonne gouvernance et la performance des programmes publics, les médias ont un rôle-clé à jouer dans le renforcement des capacités à la base pour un meilleur engagement citoyen et de contrôle de l’action publique. C’est dans cette logique, précise-t-il qu’il est important que les hommes de médias soient outillés pour leur permettre de contribuer à l’éducation citoyenne.

Ibrahima Foulamory Bah

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