Après son acquittement par le juge du tribunal de première instance de Mafanco, le mercredi dernier, le président de la Plateforme Nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD), Abdourahmane Sano a animé une conférence de presse ce vendredi 13 janvier 2023 au siège de la PCUD à Kipé dans la Commune de Ratoma. Il a félicité les juges qui pour lui ont dit le droit dans cette affaire.
Au cours de cette conférence de presse, l’ex coordinateur du Front National pour la défense de la Constitution a exprimé sa profonde gratitude à ses avocats et aux différentes organisations faîtières qui lui ont exprimé leur soutien dans cette affaire. Il estime à cette occasion que ce verdict rendu ce mercredi 11 janvier 2023, constitue un acte d’une haute portée sur les plans du respect des droits de l’homme et de la crédibilité de la justice guinéenne.
« Le verdict rendu ce mercredi 11 janvier, constitue un acte d’une très haute portée sur les plans du respect des droits de l’homme, de la dignité des Guinéens, de la cohésion et de la paix sociale, de la consolidation de l’État de droit et de la crédibilité de la justice. Le sens de responsabilité qui a caractérisé ce verdict doit inspirer la magistrature dans notre pays, afin que ces bons exemples cessent d’être des exceptions. Je félicite donc les juges qui ont dit le droit en respectant scrupuleusement la loi. » a indiqué le président de la PCUD avant de souligner «
Ce que le futur CPR compte espérer de tous, que l’on soit gouvernant ou gouverné. J’espère que cette décision conduira à des changements systémiques dans notre appareil judiciaire et je me réjouis du fait que par cet implacable témoignage judiciaire, notre justice vient de reconnaître que les réunions publiques sont libres conformément à l’article 624 du code pénal et que la non-déclaration n’est pas une infraction. »
Plus loin dans son communiqué de presse, l’ex coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a exhorté les autorités en place à jouer la carte d’appauvrissement en libérant les acteurs sociaux détenus pour leurs opinions, de même que favoriser le retour des exilés politiques dans le pays.
« Dans cette circonstance très évocatrice des droits de l’homme, je voudrais une pensée pour Oumar Sylla et Ibrahima Diallo pour qui j’éprouve beaucoup de peine à voir en prison, plus pour leur opinion, que pour toute autre raison. J’exhorte les autorités à leur rendre au plus vite leur liberté. Il en est ainsi, pour tous ceux qui sont en détention, en violation de leurs droits. Je les exhorte à un acte d’apaisement envers les acteurs sociaux en clandestinité et sous contrôle judiciaire et envers ceux qui sont en exile dans le respect de la loi. Ce serait un acte d’apaisement dont notre pays a, plus que jamais, besoin aujourd’hui. »
L’activiste de la société a conclu son communiqué par encourager les autorités de la transition à examiner objectivement les fractures devenues nombreuses et à explorer les possibilités d’un recordage strictement fondé sur l’intérêt de la nation à travers le citoyen guinéen qui pour lui serait un acte de grandeur sublime que seule les dirigeants d’exception peuvent poser.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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