Ce mardi 17 septembre, en conférence de presse à la maison commune des ournalistes située à la Minière dans la Commune de Dixinn, organisée par le Forum National des Jeunes des Partis Politiques (FONAJEP), le Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis Politiques de Guinée (CCFFPPG), et la Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite des Partis Politiques (CSCBCPP).

Ces organisations, qui représentent les jeunes et les femmes au sein de la sphère politique guinéenne, ont saisi cette opportunité pour livrer leur analyse sur l’avant-projet de la nouvelle Constitution, annoncé par le Conseil National de la Transition (CNT) il y a quelques mois.

Contrairement à d’autres voix critiques qui dénoncent certaines dispositions du texte, ces organisations ont exprimé un soutien marqué pour l’avant-projet. Elles ont salué les efforts du CNT, qu’elles considèrent comme une avancée significative vers la restauration de l’ordre constitutionnel en Guinée.

Selon leurs déclarations, le travail accompli par le CNT mérite d’être félicité, en particulier pour avoir pris en compte certaines de leurs recommandations.

Lors de cette conférence de presse, Yatigna Mansaré, coordinateur national du FONAJEP, a tenu à souligner l’importance de leurs contributions au processus constitutionnel :

« Nous avons œuvré, dans un esprit de dialogue et de respect des droits fondamentaux, pour que nos propositions soient entendues. »

Il a également exprimé sa satisfaction quant à l’intégration de certaines revendications dans l’avant-projet de la nouvelle Constitution :

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« Nous félicitons le CNT d’avoir pris en compte des préoccupations majeures, telles que l’âge minimum pour la candidature à la présidence de la République, ramené à 35 ans, et celui des élections législatives et locales, fixé à 21 ans. De plus, le maintien du principe de parité est une victoire significative pour la promotion des droits des femmes. »

Cependant, bien que l’approbation globale de l’avant-projet ait été exprimée, les organisations présentes ont également émis plusieurs recommandations visant à enrichir le texte constitutionnel. Elles appellent à la prise en compte de tous les segments de la société, notamment les jeunes, les femmes et les populations marginalisées, souvent exclues des décisions politiques.

« Nous souhaitons que la nouvelle Constitution garantisse une véritable inclusion des genres. Cela inclut l’égalité d’accès à l’éducation, à l’emploi et à la participation politique pour tous, sans distinction. Les droits des jeunes et des femmes doivent être davantage renforcés, avec des mesures concrètes pour leur protection et leur participation active à la vie publique », a insisté Yatigna Mansaré.

Parmi les autres points évoqués, figurent la nécessité d’introduire des dispositions strictes contre les violences faites aux femmes et aux jeunes, avec des mécanismes de protection juridique robustes.

Les intervenants ont également saisi l’occasion pour adresser un appel au Premier ministre guinéen, dans son rôle de garant du dialogue sociopolitique. Ils exhortent à l’ouverture d’un dialogue national inclusif, impliquant l’ensemble des acteurs de la société guinéenne, sans exception :

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« Le dialogue doit être permanent et consensuel. Il est essentiel d’inclure la voix des jeunes, des filles et des femmes, car ils sont les piliers sur lesquels reposent l’avenir de la Guinée », ont-ils déclaré.

Ces organisations ont dans leur déclaration souhaité que ces recommandations soient dans une dynamique de transition apaisée, où chaque citoyen guinéen, quel que soit son statut, pourra participer pleinement à la construction d’un avenir harmonieux et inclusif pour la nation.

Avec ces propositions, elles rappellent l’importance d’une Constitution qui reflète non seulement les aspirations politiques, mais aussi les attentes sociales et économiques des différentes couches de la population, marquant ainsi leur engagement pour une Guinée plus égalitaire et plus juste.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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