Ce jeudi 25 juillet, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, s’est exprimé sur les ondes de TV5 MONDE, abordant les sujets brûlants de l’actualité sociopolitique de son pays. Dans une interview exclusive, il a évoqué l’arrestation des opposants, la fermeture des médias, et le retour possible des leaders en exil de l’UFDG et de l’UFR. Ses déclarations offrent un nouvel éclairage sur les défis et les décisions qui façonnent actuellement la scène politique guinéenne.
Des échanges avec les leaders de l’opposition
Interrogé sur ses relations avec ses anciens camarades de l’opposition et la possibilité de leur retour en Guinée, Bah Oury a révélé qu’il est en contact avec Sidya Touré, leader de l’UFR. « J’ai échangé il y a quelques temps avec M. Sidya Touré. Concernant Cellou Dalein Diallo, cela fait un certain temps que nous n’avons pas échangé. Ce qui importe, ce sont les facteurs de changement en cours en Guinée. Pour ce qui est de M. Sidya Touré, il n’y a à ma connaissance aucune mesure judiciaire ou politique contre lui. S’il préfère être à l’étranger, c’est son droit, » a-t-il déclaré, soulignant que l’exil de Sidya Touré est une décision personnelle sans contrainte judiciaire.
Cellou Dalein Diallo et la procédure judiciaire
Bah Oury s’est également prononcé sur le cas de Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, en soulignant que ce dernier a choisi de se soustraire à une procédure judiciaire en cours. « Il y a une procédure judiciaire en cours contre Monsieur Cellou Dalein Diallo concernant des questions de redevabilité. Comme d’autres anciens Premiers Ministres, il aurait dû comparaître devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières. Il a estimé qu’il n’était pas en sécurité et qu’il était dans son intérêt de fuir cette dynamique juridique. C’est de sa responsabilité, » a expliqué Bah Oury, mettant en lumière la situation complexe et les enjeux judiciaires auxquels fait face Cellou Dalein Diallo.
L’intervention de Bah Oury sur TV5 MONDE a permis d’éclairer davantage l’opinion publique sur les réalités politiques et judiciaires en Guinée. Son discours laisse entrevoir les défis à venir pour les leaders de l’opposition en exil et le rôle du gouvernement dans la gestion de ces dossiers sensibles.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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