Barry Mamadou Saïtiou, censeur au groupe scolaire  »Hamdallaye Secondaire »

L’année scolaire 2016-2017 tend vers sa fin. Les écoles sont dans le feu des préparatifs des examens nationaux. Au quartier de  Hamdallaye dans la commune de Ratoma, lecourrierdeconakry, votre quotidien électronique a rencontré M. Barry Mamadou Saîtiou, censeur au groupe scolaire ‘’Hamdallaye secondaire’’. Dans cet entretien, le censeur a expliqué comment se passent les préparatifs des examens dans son établissement. Lisez!

Lecourrierdeconakry.com : Nous sommes à quelques semaines des examens nationaux, dites-nous  quel est le niveau des préparatifs dans votre établissement?

Mamadou Saïtiou Barry : Comme à l’accoutumée, à pareil moment, nous sommes entre 88 et  94% du terme du programme dans l’ensemble des disciplines, des groupes pédagogiques. Nous avons trois classes d’examens, dont le collège qui à la 10ème année, et la terminale,  sciences sociales et mathématiques.

Au niveau terminal qui relève de ma responsabilité directe, nous n’avons pas attendu la fin de l’année pour commencer les préparatifs. Depuis le mois de novembre,  nous avons commencé les révisions avec les matières dites de spécialités dans ces classes de terminales.  Et depuis cette date jusqu’aujourd’hui, nous continuons le travail. Il y a eu une perturbation des activités scolaires au mois de février à cause de la grève des enseignants. Nous, nous avons mis à profit les congés et d’autres moments de la journée.  Il s’agit notamment des samedis.  Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de venir, nous avons rattrapé près de 90% des heures directement perdues. Ce qui signifie que nous ne sommes pas en train de courir derrière ces heures, pour les bacheliers.  Nous sommes à cinq (5) semaines de l’examen.  Et je puis vous assurer que, si tout va bien d’ici à la fin de ce mois, nous aurons achevé complètement le programme.

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En parlant des cours de rattrapage, est-ce que vous comptez avoir cette année des régimes d’internat?

Mamadou Saîtiou Barry : Déjà, dans la logique de Hamdallaye, il n’y a pas de système d’internat. Et tout récemment, lors d’un entretien que le nouveau ministre a eu avec les directeur communaux de l’éducation (DCE), il a été formellement signifié qu’il est formellement interdit d’organiser les internats.

Cela ne nous dérange pas parce que nous n’avons pas l’habitude d’en organiser.  Nous prenons les élèves de 8h à 14h 30min pour les cours normaux.  Et de 15h à 17h pour les séances de révision normale que nous organisons comme à l’accoutumée durant toute l’existence de Hamdallaye.

Comment appréciez-vous l’annulation des moyennes de cours cette année?

Mamadou Saîtiou Barry : cette disposition à certes des avantages notamment dans le cadre de la lutte contre la fraude, le gonflement des notes, mais aussi elle a des inconvénients. Parce que nous n’avons pas d’outil de contrôle à tous les niveaux. Si à Hamdallaye,  nous avons des fiches de contrôle pour chaque passage de professeur dans une classe, ailleurs ce n’est pas le cas. Chez nous ici, tout élève qui s’absente, ne serait-ce que pour 2 heures  dans une journée, c’est mentionné. C’est noté et en même temps ces parents sont informés. Donc, nous n’avons pas peur de cette situation. Seulement que du point de vue global, cette mesure pouvait faire l’objet d’une analyse, d’une observation, en vue d’être vulgarisé d’abord pour entrer en vigueur peut-être l’année prochaine. Et cela dans une période convenue de commun accord avec les différents acteurs.

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Comment vous trouvez le début de ce nouveau ministre de l’enseignement pré-universitaire par rapport à l’ancien?

Mamadou Saîtiou Barry : On ne sait pas encore complètement parce qu’il n’y a pas eu de remise en question des démarches ou de toutes les démarches initiés par l’ancien ministre. Mais à voir les règlementations du point de vue l’organisation de ces examens et de la sécurisation des centres d’examen, nous pensons que c’est la valeur intrinsèque de chaque élève qui va l’accompagner et  lui permettre d’avoir son examen.

Votre dernier mot ?

Mamadou Saîtiou Barry : Nous demandons à l’ensemble des élèves du territoire guinéen de travailler car c’est le travail qui permet de libérer l’homme. En travaillant, on se met à l’abri du regret et de certains besoin. Donc, nous demandons aux élèves de continuer le travail, ils ont encore une semaine pendant laquelle ils doivent se battre et satisfaire les exigences qu’eux- même ils se sont fixés et répondre aux attentes de leurs parents et de leurs fondations et de leurs enseignants.

Propos recueillis par  Nantènin Traoré       

 

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