À l’occasion de la réouverture du siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de la Minière dans la Commune de Dixinn, ce samedi 29 janvier, le président dudit parti Cellou Dalein Diallo est revenu sur la désignation des membres du Conseil National de la Transition (CNT) avant de prodiguer quelques conseils à l’homme fort du pays, Colonel Mamadi Doumbouya.
Le porte-parole du Collectif des Partis Politiques (CPP), Cellou Dalein Diallo est visiblement très déçu de la décision du ministère de l’administration du territoire et de décentralisation (MATD). Pour lui, le ministre Mory Condé, n’a pas tenu compte de la clé de répartition que la classe politique s’était convenue et déposé au département : quatre (4) sièges pour le RPG arc-en-ciel, quatre (4) à l’ANAD, deux (2) à la COPED, deux (2) au FNDC politique, un siège aux autres.
Il se dit surpris par la suite de constater que d’autres coalitions ont obtenu plusieurs sièges alors que l’ANAD n’a obtenu qu’un seul siège sur quatre. A titre d’exemple le RPG a obtenu trois (3) sièges sur quatre.
« Il est important qu’on vous demande de rester mobilisés. Entre les élections, on s’est battu ici pour le respect de la constitution et des lois de la république. On ne peut pas accepter que la transition soit dévoyée. » a-t-il lancé avant d’ajouter : « Y’a des forces rétrogrades, des mains noires qui sont en train de faire de pressions sur le CNRD pour discriminer, exclure et dévoyer la transition, l’UFDG, l’ANAD, on ne l’acceptera pas. »
Il poursuit son intervention tout en réitérant son engagement à contribuer pour la réussite de la transition « Nous avons salué toutes les actions positives du CNRD et du gouvernement, nous sommes prêts à apporter notre contribution au succès de la transition. Mais on ne pourra pas accepter n’importe quoi ».
Pour finir, le président de l’ANAD s’adresse directement au président de la transition : « Nous lançons un appel au Colonel Mamadi Doumbouya, qui a une responsabilité devant l’histoire, nous savons qu’il a risqué sa vie pour faire tomber la dictature. Il faut qu’il résiste aux pressions divisionnistes et d’exclusion, pour qu’il rentre dans l’histoire, pour que les mains noires de ceux qui sont animés de mauvaises intentions ne décident pas pour lui,- qu’il décide à son âme et conscience conformément à l’engagement pris devant le peuple de Guinée. Lorsque nous sommes contents nous le disons, nous avons salué ses actions. Nous commençons à avoir des inquiétudes, nous le disons…»
Ibrahima Foulamory Bah