L’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) a procédé au lancement officiel de son centre d’écoute ce lundi 4 septembre 2023 à son siège à Ratoma. La cérémonie du lancement a été présidée par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation Mory Condé.

Dans son allocution, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation Mory Condé a laissé entendre que la mise en place de ce centre d’appel fait suite à la volonté du gouvernement à fédérer les efforts pour donner des réponses appropriées aux besoins et attentes sans cesse des populations.

Il précise à cette occasion que ce numéro vert qui est le 132 permettra aux gouvernants de disposer d’une base de connaissance considérable sur les attentes de la population; afin de favoriser d’une part la gestion participative des collectivités locales et une anticipation en temps de conflits locaux et d’éventuels crises; mais aussi suscité la transparence et la recevabilité à travers l’information publique.

« Les citoyens ont désormais à leur disposition, un centre d’appel et un numéro d’appel gratuit pour s’informer sur l’action publique déployée en faveur de leur collectivité. Il s’agit d’un outil qui favorise la participation citoyenne, l’expression populaire et l’écoute des populations pour recueillir des réclamations au sujet de la gestion communale de l’ANAFIC et enfin apporter des réponses adéquates sur la vie des communautés. »

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Selon le directeur général de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC), Sékou M’Mawa Touré,  cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du PACV en 2018.

« Nous avons jugé nécessaire de mettre en place ce mécanisme qui est un mécanisme qui n’est pas vu de tout le monde puisque qu’il est individuel. C’est à travers un appel que vous faites et que votre préoccupation est prise en compte. »

Cet outil, poursuit le directeur général, « permettra aux citoyens lambda, d’exprimer leurs besoins et même de réclamer leur dû. Il peut arriver que dans une collectivité, les personnes les plus vues, c’est les personnes qui s’expriment du haut de la tribune ou sur la place publique alors qu’une personne à mobilité réduite, une femme ou un jeune avec les pesanteurs que nous avons… Quand les hommes sont réunis, les femmes sont souvent reléguées au dernier plan. Elles n’ont pas forcément l’opportunité de s’exprimer. Donc elle ont cette possibilité d’or à travers ce numéro vert. C’est juste prendre le téléphone surtout qu’il est gratuit, d’appeler, de réclamer ou demander des informations qui ne soient pas forcément portées à leur connaissance »

Ce projet a vu le jour grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers notamment la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement précise le directeur général.

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Il faut préciser que pour la mise en place de ce centre d’appel, le projet a recruté un opérateur spécialisé dans le domaine. Il s’agit de Call Me qui s’occupe de la gestion des appels. Deux opérateurs de téléphonies ont été aussi recrutés par l’ANFIC pour fournir les services nécessaires à la mise en place d’un numéro vert qui est le 132. Ainsi ces deux opérateurs de téléphonies qui sont MTN et Orange en relation avec la société Call Me ont mis en place ce numéro vert le 132 attribué par l’ARTP (Autorités de Régulation des Postes et Télécommunication. Ce numéro est désormais disponible pour le public du lundi au vendredi, de 9 h à 17h et il est gratuit.

Ibrahima Foulamory Bah

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