A l’approche de la fête de Tabaski, les sorties de Conakry pour l’intérieur du pays sont devenues récurrentes et les usagers présentent des attestations de test négatif au Covid-19. Une situation qui est punie par le Code pénal, puisque c’est une infraction en faux et usage de faux. Le ministère de la Sécurité menace de poursuivre en justice ceux qui délivrent ces fausses attestations et ceux pour qui elles sont délivrées.
« Il a été constaté que de plus en plus de véhicules sortant du grand Conakry sont munis de fausses attestations Covid-19 pour passer les contrôles et se rendre à l’intérieur du pays. Ces méthodes constituent non seulement une violation des dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence mais également une infraction en faux et usage de faux sanctionnée par le Code pénal. En conséquence toute personne fabricant, utilisant ou tentant d’utiliser de tels documents pour se soustraire aux restrictions imposées par l’état d’urgence ou le Code de santé publique se verra appliquée les peines prévues par la Loi», indiquent le ministère de la Sécurité et l’Agence nationale de sécurité sanitaire dans un communiqué conjoint daté du 25 juillet 2020.
Selon le même communiqué, plusieurs points de dépistage ont été mis en place pour ceux qui veulent sortir du Grand Conakry. Il s’agit du point des gares routières de Matoto, Bambéto, et du CMC de Matam pour les voyageurs ; le Camp Kwame Nkrumah pour les chauffeurs et apprentis des gros camions ; Tombo pour les camions citernes.
« Par ailleurs, quatre autres seront ouverts dès ce lundi pour les transports en commun. Il s’agit de la Gare routière de Yimbaya-bougie, la Gare routière de Madina, la Gare routière de Matam, et à Gomboya », ajoute-t-on dans le communiqué.