Mamadou Diouldé Diallo, le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique vient de doter sa ville natale d’un important lot de kits sanitaires. En plus de lui, des particuliers comme le député Cellou Baldé, le grand imam de Labé et des ONG locales ont également fait des dons de kits, a constaté sur place lecourrierdeconakry.com.
La cérémonie officielle a eu lieu dans la matinée de lundi 06 avril 2020 à la mairie de Labé en présence de toutes les autorités locales de Labé.
« En cette période de riposte au coronavirus, on a lancé un appel aux bonnes volontés afin de préparer la riposte. La réponse des ressortissants ne s’est pas fait attendre. C’est ainsi qu’un ressortissant de Labé, précisément M. Mamadou Diouldé Diallo Fady, le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, qui est ancien directeur général de la SEG (société des eaux de Guinée), a répondu avec un don de 500 kits. Si on dit 500 kits, comprenez que c’est l’équipement au grand complet ; le tabouret, les deux seaux et les produits désinfectants. Si on détaille tout cela c’est plus de 2 000 pièces qui ont été réceptionnées. Donc quand on dit kit, c’est le paquet » a déclaré Mamadou Aliou Laly Diallo, le maire de la commune urbaine de Labé.
Ce geste des ressortissants de la cité de Karamoko Alapha en général et du secrétaire général du ministère de l’Hydraulique en particulier a été salué par le grand imam de Labé, El Hadj Thierno Badrou Bah : « M. Diouldé a fait un grand geste et ce n’est pas une première. Lorsque les tapis de la grande mosquée de Labé étaient usés et que ça suintait au niveau de la mosquée, on avait fait appel aux ressortissants qui sont venus à la rescousse d’abord pour la toiture, ensuite pour les tapis. Même les mendiants avaient cotisé pour acheter des tapis. Mais la grande majorité avait été achetée par M. Diouldé. Donc, il n’est pas à son premier geste.»
Il convient de signaler que le député uninominal, l’imam, la commune et plusieurs autres ONG ont également profité de cette occasion pour faire des dons de kits sanitaires, de savons et même de l’argent.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com