Le procès des 10 prévenus poursuivis par le parquet de la Cour de Répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour exercice illégal de la profession de pharmacien et la vente illégale des produits pharmaceutiques en République de Guinée a repris ce jeudi 28 mars à la Cour de Répression des infractions économiques et financières. L’audience du jour a porté sur les plaidoiries et les réquisitions.
Dans son réquisitoire, le ministère public par la voix du procureur spécial près la Cour de Répression des infractions économiques et financières, Ali Touré, estimant que la profession de pharmacien étant une profession libérale, a sollicité le maintien des prévenus dans les mains de la culpabilité et en déclarant coupable pour des faits d’usurpation de titre et de fonction et des faits d’atteinte à la santé publique.
Sur la base du code pénal dans les dispositions des articles 678 et 880, le procureur affirme : “Le ministère public par ma voix requiert qu’il vous plaise, considérez les motifs d’appel par la défense comme étant nul et non fondé. Monsieur le président, honorables accesseurs rassurez-vous lorsque vous nous suivez dans nos réquisitions. vous n’aurez fait qu’appliquer la loi pour le bien du peuple de Guinée au nom duquel vous rendez la décision.”
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont plaidé pour la libération de leurs clients. Selon eux, le fait que leurs clients ont accepté de collaborer en reconnaissant les faits qui leur sont reprochés, notamment la vente illégale des produits et des matériels médicaux, le juge doit examiner.
D’après les avocats, ces produits pharmaceutiques sont passés par le port autonome de Conakry au vu et au su de tous les représentants de l’État et ont été dédouanés. Sur, ils demandent au président de la Cour, de relâcher purement et simplement leur clients.
Devant la barre, les 10 prévenus ont tous demandé pardon au président de la Cour sur les faits qui leurs sont reprochés.
Après avoir entendu toutes les parties dans le procès, le président du tribunal Daye Mara a mis l’affaire en délibérée pour décision être rendue le jeudi 11 avril 2024.
À suivre!!!
Ibrahima Foulamory Bah lecourrierdeconakry.com
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